Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sports City Tower, Doha, Qatar

19 Octobre 2008, 20:10pm

Publié par Grégory SANT

linkLe Cheik était très spécifique dans sa vision pour le projet ; une haute structure signalétique de 300 mètres à identifier comme une flamme olympique. La taille de la flamme et de son altitude sont tous les deux des records mondiaux. La structure abriterait également un hôtel cinq étoiles, une station thermale et un restaurant tournant au dessus.

 

























Le noyau central en béton armé, qui abrite la circulation verticale, ainsi que les réseaux mécaniques, électriques et les réseaux d’évacuation, joue le rôle d’épine dorsale du bâtiment. Le reste du bâtiment est une structure métallique qui s’accroche en porte à faux sur le noyau central. Je pense que c'est également une première, que d’accrocher le bâtiment sur le noyau.

 

Le pourtour extérieur en acier a une double peau soutenant des passerelles entre la maille et le verre pour l'accès de service. Ceci fournit une stabilité structurelle permettant à la peau extérieure d’être suspendue par les bords, et crée une perspective qui dégage la vue vers le centre de la structure et vers le haut, créant de ce fait créant une fusion entre terre et ciel. L’effet est plus frappant avec la silhouette effilée du bâtiment de bas en haut. Les trames d'acier qui attachent la structure au noyau agissent aussi en tant que forces visuelles qui créent une force vers le centre et rayonnent vers l’extérieur avec une ascension limpide.

 

Les cerceaux d'acier de construction qui entourent le bâtiment changent de diamètre en montant. Cette structure est un clin d’œil aux anneaux de l'esprit olympique. Il y a une séparation entre les formes qui grimpent et créent des satellites qui s’accrochent dans l'espace. Des éléments métalliques lient chacun de ces satellites au noyau central, ils donnent l'impression de colonnes empilées l’une sur autre. Le noyau se lit comme la poignée de la torche olympique. La contemplation du corps de la structure métallique et des différents niveaux d’opacité et de transparence donne l'impression qu’une main tient la poignée et se déplace de gauche à droite ou vice-versa.

 

Le regard est attiré vers le haut du noyau où une structure métallique moderne et légère jaillit au loin dans la partie la plus élevée du bâtiment et crée des échappées vers le ciel. Ceci est encore accentué par le cône de la structure au dessus qui agit dans une ressemblance visuelle de mains ouvertes tenant la flamme vers le ciel.

 

Les chambres de l'hôtel sont logées dans la forme cylindrique à la base du noyau
La peau extérieure en acier et verre semble se détacher des fenêtres extérieures des chambres, pour former un espace baigné de lumière pénétrant à travers les différentes épaisseurs de la peau métallique, au-dessus de l'entrée de l’hôtel et des restaurants.

 


La composition globale du bâtiment repose sur une sculpture dynamique avec une rigueur qui impose un sens d'équilibre. Ce sens d'énergie jouant avec l'équilibre contribue à accentuer le spectacle de la mise en scène de la flamme olympique.























Autres descriptions du projet


Haute de 300 m, d'une forme parabolique visible de tout le Qatar, la tour domine les 130 hectares du site des Jeux Asiatiques. Elle porte à son sommet la flamme olympique. Plusieurs modules la composent avec un hôtel, une suite présidentielle, un musée du sport et tout en haut un étage panoramique avec un restaurant.

 

Les architectes Hadi Simaan et Etienne Tricaud ont inaugureré le 1er
décembre la Tour des sports de Doha ! S’élevant à 300 mètres de hauteur, cette tour, la plus haute de la ville, supportera à son sommet la flamme olympique.

Un noyau central en béton comprend en porte-à-faux plusieurs modules tels qu’un hôtel, une suite présidentielle, un musée du sport, ainsi qu’un restaurant panoramique.

 

La Tour de Doha est enveloppée d’une maille métallique transparente qui filtre la lumière et ménage des vues en profondeur à travers la tour. « Pour faire face au soleil du sud, le maillage inox se resserre sur une surface en forme de croissant de lune. Pour limiter la prise au vent, la porosité s’accentue du bas jusqu’au sommet de la tour », explique
l’Arep, bureau d'études pluridisciplinaire en aménagement et construction, chargé de la construction de la tour.

 

La tour se situe en face du Stade Cheikh Khalifa, agrandi et rénové pour les Jeux asiatiques 2006. Ici, on aperçoit clairement la structure de la tour : sur sa colonne centrale sont "accrochés" différents modules qui correspondent à un hôtel (sur les 7 premiers étages), des restaurants, des bureaux et, au sommet, la suite présidentielle ou encore un Musée des sports.

 

Situé à l’est de Doha (Qatar), le site des Jeux Asiatiques 2006 s’étend sur une zone de 130 hectares. IL comprend le stade Khalifa, une académie et un hall de sports, le hall des sports de femmes, le club
féminin, un centre aquatique, un centre de remise en forme, un hôpital spécialisé dans l’orthopédie, ainsi qu’une mosquée.

Texte traduit de l'anglais par Mohamed Sadok Chaieb
par Hadi Simaan et Etienne Tricaud, Architectes

Sources : archi-mag.com

 

Commenter cet article