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A Noël on decidera de l'avenir de la voiture comminicante

2 Novembre 2013, 18:09pm

Publié par Grégory SANT

Les autorités américaines décideront d'ici la fin 2013 si la technologie permettant aux automobiles se communiquer entre elles ont droit de cité sur la voie publique.

Voilà une décision charnière pour la lutte contre les accidents de la route, la gestion de la circulation et autres systèmes intelligents qui nous mènent, tout doucement, vers la naissance de la première voiture autonome. L'idée, toujours la même, éliminer les accidents de la route. Espérons que cette solution connaisse plus de succès que d'autres moins efficaces que prévu...

En échangeant entre elles de l'information (anonyme) sur leur positionnement, leur vitesse en temps réel, l'état de la route, etc., les voitures communicantes peuvent améliorer le bilan routier de l'ensemble du parc automobile. Elles pourront effectuer des tâches impossibles à accomplir pour un humain: anticiper des événements imprévus, invisibles à l'œil nu.

Imaginez une voiture à la tête d'une file de plusieurs véhicules au pare-choc à pare-choc qui freine sec. Avez-vous dit carambolage?

S'il s'agit de voitures communicantes, elles seront toutes immédiatement informées de cet arrêt brusque devant elles, et pourront elles-mêmes freiner rapidement plusieurs secondes avant que leur conducteur n'ait seulement conscience de ce qui est en train de se produire.

Or, un détail imposant se place devant l'avènement de cette technologie: tous les constructeurs doivent collaborer, développer des standards dans l'application de la technologie et, surtout, faire approuver le tout par les autorités législatives d'un pays à l'autre.

 

Une lingua franca automobile?

Chez nos voisins du sud, plusieurs fabricants font des essais avec une technologie de communication sans fil utilisant les ondes cellulaires, un peu à la manière d'un réseau WiFi domestique. Appelé «communication dédiée à courte portée» (Dedicated Short-Range Communication), cette solution exigerait des législateurs qu'ils lui réservent une bande de spectre.

Pour convaincre le gouvernement du bien fondé de la demande, l'industrie devra se regrouper, puisque quelques marques seulement ne suffiront pas. Que les Volvo ne se parlent qu'entre elles, ou que les Ford ne se parlent qu'entre elles, engendrera un échec similaire à celui qu'ont rencontré les majors de la musique lors de l'avènement du format MP3, avertissait récemment Mitch Bainwol, président de l'Alliance américaine des fabricants d'automobile, à la publication spécialisée Automotive News.

M. Bainwol est à la tête du plus important lobby automobile en Amérique du Nord. Et il a l'oreille de Washington, mais il souhaite que tous les fabricants embarquent dans le projet de la voiture communicante. Selon lui, ce facteur jouera un rôle critique dans la décision que la National Highway Transportation Safety Administration (NHTSA) a promis de rendre à ce sujet avant la fin 2013.

Et ce n'est que la première embûche: après la NHTSA, la FCC, qui régit les ondes cellulaires aux États-Unis, devra ensuite être convaincue. Puis les fabricants d'appareils électroniques, et ainsi de suite.

Tout cela retardera la mise en marché de ces voitures capables de communiquer entre elles, mais ses promoteurs gardent bon espoir. Selon eux, les premiers véhicules communicants circuleront sur nos routes d'ici 2017 au plus tard.

Source : autonet.ca

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