Un pont transparent pour des sensations fortes
INSIDER : le lit qui se fait tout seul
Les chinois prennent de l'avance dans la fabrication 3D de maisons
Si le nom de Winsun est très souvent associé à la construction 3D, un concurrent très sérieux dénommé « BeijingHuaShang Tengda Industry and Trade », vient de faire son apparition sur le marché. Egalement basée en Chine, cette compagnie s’est en effet illustrée il y a quelques jours en construisant une villa de 400 m2 à l’aide d’une imprimante 3D géante. Située dans la région de Tongzhou près de Pékin, cette maison de deux étages soit environ 6 mètres de hauteur, a été construite en l’espace de 45 jours seulement, contre trois mois avec les techniques traditionnelles de construction.
Les murs de 250 mm d’épaisseur, ont été imprimés à partir d’un béton renforcé de type C30 (20 tonnes en tout), valeur correspondant aux classes de résistance normalisée pour la construction. Selon les tests sismiques menés par les experts, le bâtiment serait capable de résister à des tremblements de terre jusqu’au niveau huit sur l’échelle de Richter, qui détruit la plupart des autres bâtiments. « Nous avons utilisé un béton traditionnel renforcé sans aucun additif. Le matériau n’a pas besoin d’être spécialement personnalisé, afin que les utilisateurs puissent tout simplement utiliser du ciment produit localement afin de réduire considérablement les coûts de transport de matériel. » A expliqué un représentant de la compagnie.
Contrairement à son concurrent Winsun qui imprime ses murs dans une usine pour les assembler ensuite sur site, le système de HuaShang Tengda permet d’imprimer directement sur place. Si peu d’informations ont été fournies quant au fonctionnement de la machine, une vidéo (voir ci-dessous) met en évidence un système à double buse montée sur un bras robotique, permettant de superposer des couches de béton de chaque côté du ferraillage.
Parmi les nombreux avantages de l’impression 3D, outre la durée de construction, le coût de production est moins élevé grâce à une main d’oeuvre réduite et mobilisée sur une période beaucoup plus courte. Le procédé permet également de réaliser des façades aux formes plus complexes, difficilement réalisables et plus coûteuses avec les méthodes traditionnelles de construction.
Source : primante3d.com
Des robots qui vont nous changer la vie
Vidéo : un bus qui évite les obstacles et un drôle de robot compagnon
Planète progrès nous emmène à la découverte de nouvelles technologies qui pourraient bien changer nos vies. Stimergy, par exemple, est une chaudière écoresponsable. Cette solution part d'un ...
http://www.futura-sciences.com/videos/d/video-bus-evite-obstacles-drole-robot-compagnon-3945/
Planète progrès nous emmène à la découverte de nouvelles technologies qui pourraient bien changer nos vies. Stimergy, par exemple, est une chaudière écoresponsable. Cette solution part d’un constat simple : les data centers qui stockent nos données numériques nécessitent une production d’électricité importante. Alors, pourquoi ne pas utiliser la chaleur dégagée pour chauffer l’eau des bâtiments ?
Tapia, quant à lui, nous emmène dans une nouvelle ère. Ce robot compagnon ne se contente pas de donner l’heure ou de préparer le café. L’utilisateur peut converser avec lui et, par exemple, lui demander d’acheter des produits directement sur Internet.
Retrouvez aussi, dans cet épisode, un système intelligent qui permet de contrôler l’arrosage de ses plantes depuis son téléphone portable, un patch thérapeutique connecté et bien d’autres encore.
Source : futura-sciences.com
Concept-car Rolls-Royce Vision Next 100
Rolls-Royce Vision Next 100 : la voiture de maître du 22e siècle
Diaporamas > Rolls-Royce Vision Next 100 : la voiture de maître du 22e siècle Diaporama : Rolls-Royce présente à son tour sa vision de la voiture de maître du 22e siècle, en dévoilant le con...
http://www.clubic.com/mag/diaporama/photo-rolls-royce-vision-next-100-85376/
Le groupe BMW continue à célébrer son centième anniversaire avec son projet « The Next 100 Years » (« Les 100 prochaines années »). Trois mois après avoir présenté le concept BMW Vision Next 100, le constructeur a dévoilé aujourd'hui les propositions de ses marques Rolls-Royce et Mini.
Rolls-Royce imagine ainsi une voiture de maître démesurée, mesurant près de 6 m de long alors que ce n'est un coupé que pour deux passagers.
Pas de chauffeur dans cette voiture, mais ce n'est pas le propriétaire qui conduit pour autant. Face au canapé deux places, ni volant ni planche de bord, « superflus sur ce modèle » : c'est sans surprise une voiture 100 % autonome et zéro émission (moteur 100 % électrique).
Une intelligence artificielle en guise de "concierge céleste"
Le constructeur raconte que l'emblème Spirit of Ecstasy (Esprit d'extase) a été personnifié sous la forme d'un « concierge céleste », d'une intelligence artificielle dénommée Eleanor, en référence à l'actrice britannique Eleanor Thornton, supposé modèle du sculpteur Charles Sykes pour l'emblème précité.
Entre autres spécificités, soulignons par ailleurs la présence de matériaux précieux (bois Makassar, soie cousue main), d'une seule portière à la fois papillon et suicide (aussi appelée « coach door » par Rolls-Royce, c'est-à-dire porte pour chauffeur). La voiture dispose enfin d'un coffre latéral qui « présente intelligemment les bagages aux mains du porteur ». D'ici là, un robot ?
BMW a également présenté la Mini Vision Next 100, sur laquelle nous reviendrons demain.
Source : clubic.com
Un ballet de 100 drones par Intel
Et si les drones étaient aussi l’avenir des spectacles pyrotechniques ? C’est probablement déjà le cas, mais la technologie doit encore se démocratiser. Un record du monde vient d’ailleurs d’être battu, démontrant au passage les capacités artistiques des drones.
Durant le festival Vivid Sydney en Australie, les spectateurs présents sur place ont eu la chance de profiter d’un magnifique ballet technologique, une chorégraphie de 100 drones synchronisés grâce à une équipe de chez Intel. Le résultat est bluffant aussi bien d’un point de vue artistique car les images sont sublimes et devraient inspirer de futurs architectes de spectacles pyrotechniques dans les mois et les années à venir, mais aussi d’un point de vue technique.
Festival Vivid Sydney : Intel a su allier capacités techniques et artistiques des drones
En effet, faire voler un drone, 2 ou une dizaine, n’est déjà pas à la portée de tous, mais 100… Il s’agit d’un réel record mondial. Le projet a débuté en 2012, quand Brian Krzanich le CEO d’Intel a demandé Anil Nanduri, son directeur du marketing s’il pouvait créer un projet qui utiliserait 100 drones. Ce dernier a donc confié cette tâche au laboratoire Ars Eletronice Futurelab de Hambourg et on peut voir aujourd’hui que le résultat est stupéfiant.
On imagine déjà en dehors des spectacles pyrotechniques, le potentiel de cette technologie dans d’autres secteurs d’activités, comme la surveillance, la maintenance, l’industrie, etc. Il s’agit d’une très bonne façon d’amener un peu de poésie dans l’univers des drones, qui est souvent très technique.
Le festival Vivid Sydney a duré du 08 au 12 juin et durant ces soirées, les spectacles magiques au-dessus de la baie, avec en toile de fond l’opéra et de douces mélodies de Beethoven ont émerveillé les spectateurs. La nuée de drones est gérée par des algorithmes pour prendre en charge certains paramètres et les lumières, 4 pilotes gèrent 25 drones à la fois et un superviseur contrôle l’ensemble, tel un chef d’orchestre. Intel a su amener de la magie dans le marché des drones… On admire !
Source : smartdrones.fr
Des jardins qui recyclent les eaux usées
L'allée de l'énergie (Crédit : DR)
De la douche aux WC, au jardin: des chercheurs créent un réseau local de recyclage d'eau
Thomas Hillenbrand (Crédit : DR)
Pour parvenir à ce résultat, son équipe de dix chercheurs, associée à 16 partenaires (entreprises, collectivités...), s’est penchée pendant trois ans sur ce problème : Comment mettre au point un système écologique répondant aux besoins de rénovation d'un îlot d'immeubles de Lünen ?
Cent-vingt appartements, habités par environ 250 personnes, sont concernés. Désormais, les eaux usées y sont directement séparées en eaux grises, peu chargées en matières polluantes (vaisselle, douche, bains…), et en eaux noires, qui contiennent les matières fécales, les produits industriels ou cosmétiques d’un ménage.
Les premières sont envoyées vers un réservoir installé dans la cave, à travers un nouveau système de tuyauterie. Là, elles sont nettoyées à 25 ou 30 degrés, ce qui permet au passage de chauffer en partie les bâtiments. Elles sont ensuite récupérées afin d'être réutilisées pour les chasses d'eau. Ainsi, nul besoin de les purifier.
Les eaux noires, issues des toilettes, des machines à laver ou des lave-vaisselles, restent elles aussi dans le voisinage : Au lieu d'être envoyées vers une station d'épuration, elles viennent alimenter une allée végétale, au pied des immeubles.
Schéma (Crédit : DR)
En apparence, ce dispositif baptisé Energieallee ressemble à n'importe quel parterre de plantes. À une différence près : sous ses platebandes, on trouve des sillons au sein desquels circulent les eaux usées.
Ces eaux sont purifiées grâce aux bactéries présentes dans les racines de plantes marécageuses (osiers, roseaux...). C'est le principe de la phytoépuration, encore peu mis en pratique en milieu urbain (faute d'espace), qui voit des bactéries transformer des déchets en matière assimilable, tout en oxygénant les bactéries, et donc la terre, en retour.
Selon Thomas Hillenbrand, les coûts d'installation d'un tel système seraient amortis en huit à dix ans. Le chercheur va même plus loin :
Quand un paperboard se transforme en flipper
Générer un flipper à partir d'un paperboard | SoonSoonSoon.com
Un duo d'artistes franco-belge a créé un vidéo-flipper interactif, nommé Flippaper. Vous dessinez un niveau sur une feuille de papier et vous le générez à l'écran. Vous voilà concepteur de...
https://www.soonsoonsoon.com/generer-un-flipper-partir-dun-paperboard
Les artistes Jérémie Cortial (Lyon) & Roman Miletitch (Bruxelles) ont imaginé une oeuvre interactive et magnifiquement fluo : Flippaper. Cette borne d'arcade, au style rétro-gaming, combine un jeu vidéo de flipper et un paperboard. De quoi lier intimement le réel et le virtuel, l'analogique et le numérique, le papier et l'écran. Le mode d'emploi de cette installation est simple : prenez une grande feuille blanche, disposez-la par-dessus l'écran et tracez des formes avec de gros feutres fluos de différentes couleurs. Chaque couleur correspond à un comportement de flipper (vert = speed, rouge = bump, bleu = mur). Appuyez sur "SCAN" : vous pouvez alors jouer une vraie partie de flipper, sur un écran qui correspond exactement à ce que vous avez dessiné sur le papier ! Vous comprenez mieux de quoi il s'agit mainteant ? ça fait tilt ?
Source : soonsoonsoon.com
Les robots ont-ils des droits ?
A mesure que l’intelligence artificielle s’améliore, les robots développent de plus en plus de similitudes avec…l’humain. Pourquoi et comment établir un « droit du robot » pour le protéger de l’homme ?
1942, les premières lois des robots sont écrites...par l’auteur russe de science-fiction Isaac Asimov. « Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ou permettre qu’il soit exposé au danger / doit obéir aux ordres humains / doit protéger son existence / sans que ces lois entrent en conflit les unes avec les autres ». Depuis 75 ans, ces lois inspirent la recherche et les réflexions autour du droit du robot. Elles ont même été reprises par la première « Charte éthique des robots », établie par la Corée du Sud en 2007.
Les lois d’Asimov apparaissent cependant aujourd'hui simplistes et obsolètes car centrées sur l'homme et jamais sur le robot. A l’heure actuelle, l’éthique et le droit des machines voient plus loin : à mesure que le robot ressemble de plus en plus à l’homme en termes d’intelligence comme d’apparence, il est temps de lui donner le cadre légal qui lui manque, selon certains chercheurs du numérique comme Ronald Siebes : « Les robots commencent à tellement ressembler aux humains qu’il faut penser à les protéger de la même façon que nous le sommes ».
Un droit nécessaire pour contrôler l’usage de l’IA par l’humain
« Un robot est un objet juridique non identifié » martèle Alain Bensoussan, avocat connu pour défendre le droit des robots. « Plus la machine est indépendante de son propriétaire, plus elle se rapprochera du droit humain. Je ne suis pas responsable de ma voiture qui va se rendre toute seule à Toulouse comme je suis responsable de mon grille-pain » expliquait-il à l’Express en avril 2015.
Nous l’évoquions à L’Atelier, les robots détiendront de plus en plus une place de compagnons dans la vie des citoyens. Ils peuvent aujourd’hui converser et faire preuve « d’empathie artificielle », expliquait le psychiatre Serge Tisseron en janvier dernier à L’Atelier. La compréhension de l’intonation de la voix ou des mimiques humaines les rapprochera de l’homme, et, selon l’ingénieure Nell Watson interrogée à The Next Web Conference, il sera alors « très compliqué de ne pas s’attacher à eux et de ne pas les aimer ». Le type de relation entretenue avec les machines sera similaire, selon elle, de celle que l’homme entretient avec un animal de compagnie. Ces derniers sont protégés par le droit des animaux qui punit la cruauté, ce qui amène à penser que les robots devraient, eux aussi, disposer de droits afin d’éviter les abus, notamment la maltraitance. L’avocate Murielle Cahen explique sur son blog que : « réprimer le fait de porter des atteintes à l’intégrité des robots [existerait] non pas pour protéger les atteintes matérielles en tant que telles, mais plutôt pour protéger la sensibilité des humains et les intérêts de la société. »
L’entier contrôle humain sur la machine est évidemment susceptible d’entraîner des dérives quant à son utilisation à des fins de nuisance. A titre d’exemple, l’IA est capable d’analyser une personne, de générer un profil et de le tracker : un usage à mauvais escient pourrait ordonner à l’IA de chercher des mots de passe sur la base d’éléments de vie d’un tiers (nom, date de naissance : les mots de passe les plus courants). Un robot serait également en mesure d’absorber ou de générer de fausses informations qui passeraient pour vrai, et de les transmettre à un autre robot. La fraude et les faux documents seront monnaie courante dans le futur, d’après Nell Watson, « ce qui encouragera l’adoption de technologies comme la blockchain qui sont, elles, très difficiles à falsifier. » Elle ajoute que si nous voulons que les robots soient responsables, ils vont avoir besoin de reconnaissance en tant que personnes.
Enfin, le droit des robots doit déterminer l’éthique du champ d’action et de l’autonomie des robots dans leur prise de décision. Un robot peut-il dire « non » ? Doit-il exécuter tout ce que l’humain lui demande ? Si un enfant l’entraîne jouer sur la route ou si conducteur éméché souhaite prendre le volant ? « Pour être un servant efficace, il doit être capable de dire non » affirme Nell Watson. La question de l’auto-défense en découle : en a-t-il le droit ? Si le robot protège un humain ou un bien, peut-il aller jusqu’à la défense létale ? Récemment, Google a annoncé son intention de créer un bouton « off » de l’intelligence artificielle, qui ouvre un tout nouveau chantier concernant son usage : sous quelles conditions les propriétaires et non-propriétaires pourront-ils l’utiliser et le robot sera-t-il en mesure d’empêcher d’être désactivé ?
Des questions difficiles qui rendent légitime la création d’un droit du robot dès aujourd’hui, comme précisait Serge Tisseron : « Ce dont je m’inquiète est qu’on ne se soucie pas davantage de créer, dès aujourd'hui, des balises législatives et éducatives. Le progrès scientifique est inévitable. Il faut réfléchir dès aujourd'hui à des repères éducatifs et législatifs. Il ne faut pas attendre que les robots soient déjà là, pour commencer à imaginer les meilleures manières de les gérer. » et Ronald Siebes de renchérir « Puisque le robot est aujourd’hui capable de nous comprendre, pourquoi ne pas nous aussi se mettre à sa place ?»
La difficile notion « d’éthique »
La première étape exige de définir le champ d’application éthique du robot, ce sur quoi plusieurs comités travaillent déjà : le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) et la CERNA en France (Commission de réflexion sur l'Éthique de la Recherche en sciences et technologies du Numérique d'Allistene, l’Alliance des Sciences et Technologies du Numérique), RoboLaw au niveau européen, Google et OpenEth à l’échelle planétaire.
Pour Nell Watson, fondatrice d’OpenEth, il est par exemple primordial que l’intelligence artificielle comprenne bien l’éthique du business et de la privacy « Une machine doit respecter les souhaits d’un humain, être transparent, mais en même temps respecter la privacy. Elle doit pouvoir identifier les informations que son utilisateur ne souhaite pas divulguer, notamment les données médicales ou financières ». Nombre de chercheurs s’accordent sur la notion de transparence : le robot devrait ne pas tromper l’utilisateur et l’informer à la fois de ses actions et de ce qui les légitime.
Sur quelle base juridique se lancer ? L’avocat Alain Bensoussan propose de créer, à l’instar du statut de « personne morale », le statut de « personne robot ». Il lui semble également essentiel d’identifier les robots - par un numéro de sécurité sociale par exemple « le 1 est pour les hommes, le 2 pour les femmes, pourquoi pas le 3 pour les robots » - et de les assurer par un capital et un représentant légal. Ce capital permettrait le dédommagement d’un tiers, en contrepartie d’une charte de droit au respect du robot et à la dignité. Quant à la responsabilité, il l’imagine en cascade : du constructeur au propriétaire en passant par l’utilisateur. D’autres initiatives soulèvent l’idée d’une boîte noire qui pourrait « plus objectivement » tracer la responsabilité en cas d’incident, ou rappellent le rôle des futurs agents de maintenance de ces robots.
Définir un cadre éthique n’est pas aisé car tout le monde ne détient pas les mêmes valeurs, ne définit pas la morale de la même façon. Cela diffère selon la culture, la génération, la religion, l’éducation… Nell Watson essaye d’expliquer le processus de définition « il faut déconstruire les concepts et les expliquer de la manière la plus basique possible, accessible à tout le monde. Établir les règles primaires, un peu comme celles que l’on apprend en premier à l’enfant » Ensuite, il s’agit d’explorer les concepts et leurs variations. L’objectif n’est donc pas de créer une unique éthique mais de « cartographier un espace et des liens possibles entre les machines et les autres agents ». Qui pour s’en charger ? L’éthique ne peut rester aux seules mains des chercheurs, elle doit au contraire être décortiquée par toutes les couches de la société. « Je crois fermement à la sagesse de la foule » relate Nell Watson « Nous avons besoin de poètes, de politiciens, de prêtres, de programmateurs… de débattre tous ensemble de ces sujets. »
Le droit des robots doit-il se rapprocher davantage de celui de l’homme, ou de l’entreprise ? Peut-être un peu des deux. Pour Nell Watson, les droits entre hommes et machines doivent être aussi équitables que possibles, mais pas forcément égaux. De la même façon que les enfants et leurs parents ont des droits différents, les médecins et leurs patients, les entreprises et leurs employés. « Il y a toujours un équilibre, une justice entre droits et devoirs pour chacun. Nous devons l’appliquer aux robots car les pires comportements de la civilisation humaine se sont basés sur l’idée suprême qu’un groupe d’individus devait être traité différemment des autres… »
L’ingénieure et penseuse de la Singularity University s’inquiète en effet de l’accueil que l’être humain réservera à l’intégration des robots dans la société « On ne peut prédire ce que la machine sera vraiment, mais l’être humain est, lui, plutôt prévisible… Nous avons de tristes exemples dans le passé. J’espère simplement que, cette fois, la civilisation sera capable de vivre avec ce nouveau cadre émergent de la moralité des machines ».
Source : atelier.net