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Amadeus : la révolution de l'industrie du voyage

30 Octobre 2017, 17:54pm

Publié par Grégory SANT

Amadeus : la révolution de l'industrie du voyage

« Imaginez une application sécurisée vous permettant de partager les informations de votre passeport avec votre empreinte digitale au moment de passer le contrôle de sécurité de l’aéroport, d’avoir une seule carte de fidélité pour cumuler vos points, que ce soit ceux de votre hôtel préféré, de votre compagnie aérienne ou de votre entreprise de location de véhicules…» Ce ne sont là que quelques exemples que met en avant un rapport du GDS Amadeus pour illustrer la manière dont la Blockchain pourrait, à l’avenir, transformer l’industrie du voyage.

Intitulé « Blockchain : tirer parti de son potentiel dans le secteur du voyage », le rapport publié par Amadeus a été élaborée en collaboration avec les startups spécialisées dans la Blockchain Civic et Loyyal. Mais qu’est ce que la Blockchain ? Littéralement  « chaîne de blocs », la Blockchain est une technologie qui permet de stocker et transmettre des informations de manière transparente, sécurisée et sans organe central de contrôle. Elle ressemble à une grande base de données qui contient l’historique de tous les échanges réalisés entre ses utilisateurs. Sa particularité est son architecture décentralisée, c’est-à-dire qu’elle n’est pas hébergée par un serveur unique mais par une partie des utilisateurs (aujourd’hui, la cryptomonnaie bitcoin est le cas d’usage le plus cconcret de la Blockchain). 

Le rapport d’Amadeus identifie quatre utilisations potentielles de la Blockchain dans le secteur du voyage, à savoir une identification plus simple et sécurisée du passager, un meilleur suivi des bagages, des programmes de fidélité plus intuitifs et une simplification des paiements entre les agences de voyages et les compagnies aériennes. Tout comme l’arrivée d’Internet a permis d’envoyer et de recevoir des informations beaucoup plus rapidement et facilement, la Blockchain représente un nouveau moyen permettant de transmettre de la « valeur » entre les entreprises, les gouvernements et les individus.

Jusqu’à présent, la valeur échangée était les devises monétaires virtuelles (exemple du bitcoin). Le rapport d’Amadeus suggère dorénavant de développer la Blockchain pour échanger des données de voyageurs, des informations liées au suivi des bagages ou encore des points de fidélité. « Au-delà de promouvoir le développement de l’industrie de la Blockchain en tant que telle, cette étude vise à mettre en évidence les différents domaines du secteur du voyage sur lesquels elle commence à avoir un impact. Nous espérons que ce rapport contribue à mieux comprendre le potentiel de la Blockchain et aide à renforcer la collaboration au sein de l’industrie du voyage tout en permettant de réaliser des cas pratiques », déclare Katherine Grass, responsable chez Amadeus du département Innovation & Ventures.

La publication de ce rapport coïncide avec l’annonce par Amadeus d’une nouvelle approche d’innovation dans le secteur du voyage. Dans le cadre de cette stratégie d’innovation, Amadeus a identifié six domaines clés pouvant jouer un rôle prépondérant dans la transformation de l’industrie du voyage. En plus de la Blockchain, ceux-ci comprennent : des contenus enrichis, une meilleure conversion, des plateformes de messagerie, l’optimisation de la performance opérationnelle, ainsi que les nouveaux modèles. Ces domaines proviennent d’échanges avec des centaines de startups et de clients du groupe.

Parallèlement à cela et toujours dans ce cadre d’innovation, Amadeus lance également son nouveau Programme de Partenariat d’Innovation (Innovation Partnership Programme), destiné à soutenir les jeunes entreprises qui se consacrent à ces domaines, afin de les aider à mettre en œuvre leurs idées et à les commercialiser plus rapidement en fonction de leur succès. « En matière d’innovation, il faut connaître clairement ses objectifs. En concentrant nos activités d’innovation sur six domaines, nous visons à fournir plus de valeur tant à nos clients qu’à leurs voyageurs », explique Alex Luzarraga, vice-président du département Corporate Strategy.

« Avec notre nouveau Programme de Partenariat d’Innovation, nous réunissons des personnes qui pensent différemment mais peuvent agir ensemble avec curiosité et par conviction, ce qui est primordial pour révéler le potentiel de nouvelles idées. C’est pourquoi ce programme se base sur la combinaison de notre expertise interne avec la créativité de nos partenaires externes, pour créer, à partir de nos pré

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Salon de l'auto de Tokyo

30 Octobre 2017, 17:49pm

Publié par Grégory SANT

Daihatsu Compagno Concept

Le plus vieux constructeur nippon, fondé en 1907 a versé dans la nostalgie. A l’occasion du Tokyo Motor Show, la filiale de Toyota, a ressuscité la Daihatsu Compagno. Le modèle original a été dessiné par le styliste italien Vignale en 1963. La berline version 2017 s’en inspire largement tout en arrondissant les formes. Le constructeur a imaginé deux motorisations pour son concept car : 1 litre turbo et 1,2 litre essence hybride. 

Honda Neuv

Présenté pour la première fois au CES de Las Vegas en janvier 2017, le Honda NeuV (New electric urban Vehicle) a fait le déplacement. La micro citadine de deux places est 100% électrique. Les équipes de la marque ont dessiné un véhicule au design ultra épuré. L’ouverture des portes, par rotation vers l’arrière, est caractéristique du modèle. Honda a pensé le NeuV pour s’adapter à l’état du conducteur. L’ordinateur de bord analyse les expressions du visage et le ton de sa voix. Il propose en conséquence une assistance à la conduite sur mesure. 

Mitsubishi E-Evolution Concept

La marque aux trois diamants a présenté un SUV électrique aux formes très angulaires. Le e-Evolution Concept préfigure les futures orientations stylistiques de la marque. Les quatre portes antagonistes offrent une large ouverture sur l'habitacle. Le modèle est équipé de quatre roues motrices propulsées par trois moteurs. 

Nissan Mix

Nissan a proposé un crossover électrique au Tokyo Motor Show. La voiture arbore un design agressif avec face avant massive. Le Nissan IMx incarne le futur de la vision du constructeur de l’intelligent Mobility. Le véhicule est propulsé par deux moteurs électriques développant une puissance de 320 kW. La marque nipponne a une autonomie de plus de 600 kilomètres.

Suzuki E-Survivor 

Suzuki ose le buggy au salon de l'automobile de Tokyo. Pour le coup, le petit 4x4 électrique deux places fait le show. Sa calandre est rétro éclairée. La carosserie est montée sur d'énormes roues enchassées sur des jantes équipées de leds. Un moteur est monté sur chacune d'elles. 

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L'Intelligence Artificielle et l'agriculture

30 Octobre 2017, 17:47pm

Publié par Grégory SANT

Organisés par l’ESA et les chercheurs de la Chaire Mutations Agricoles, Les rdv de l’agriculture connectée – #esaconnect – analysent, sous un angle sociologique et économique, les transformations des métiers et les nouvelles formes de coopérations liées au développement du numérique dans le secteur agricole. La 3ème édition d’#esaconnect s’est déroulée le 26 oct. 2017 à l’ESA dans le cadre de la Connected Week, autour d’une quarantaine d’experts, chercheurs et professionnels. Une vingtaine de start-up ont illustré la dynamique numérique et les innovations marquantes de ces nouveaux champs de développement pour l’agriculture, du producteur au consommateur.
Révolution numérique, Révolution du travail agricole ?

Les ruptures technologiques s’accompagnent de mutations profondes des façons de travailler. En son temps la mécanisation en agriculture a bouleversé tant les pratiques que les identités de métier et la productivité du travail en agriculture. Le labeur de la famille paysanne a cédé la place à la gestion technico-économique d’exploitations agricoles professionnalisées.

Aujourd’hui, la numérisation constitue une nouvelle révolution technologique qui transforme en profondeur le travail dans le secteur agricole. Le partage établi entre homme et machine se déplace. Ce ne sont plus seulement les opérations techniques qui sont déléguées aux machines, mais la production et la gestion d’informations. Ainsi, des robots aux capteurs, des outils d’agriculture de précision à ceux d’aide à la décision, les technologies de l’information et de la communication irriguent déjà largement le secteur agricole. Elles interrogent des activités jusque-là dévolues aux agriculteurs, techniciens ou autres professionnels du secteur : observation et surveillance, diagnostic, décision, sont-elles encore des activités qui nécessitent l’intervention humaine ? Les derniers développements de l’Intelligence Artificielle empiètent toujours plus loin sur des activités d’apprentissage, de production de connaissance et même de créativité… et supposent d’envisager des recompositions majeures des façons d’organiser et de concevoir le travail !

Les troisièmes rendez-vous de l’agriculture connectée se penchent sur les enjeux et les effets de la révolution numérique sur le travail dans le secteur agricole : en quoi ces nouvelles technologies permettent-elles de relever les défis économiques, sociaux et environnementaux auxquels est confrontée aujourd’hui l’agriculture ? Comment transforment-elles les identités et les pratiques professionnelles de l’agriculteur au conseiller ? Quelles sont les perspectives ouvertes par l’Intelligence Artificielle ?

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Vélo Noordung Moonlight Edition

27 Octobre 2017, 18:32pm

Publié par Grégory SANT

Direction maintenant la Slovénie avec la gamme de vélo électrique (très) haut de gamme proposée par Noordung. Ces vélos, dont le prix dépasse allègrement celui d’une petite voiture citadine, possèdent un cadre en fibre de carbone et, au-delà de leur look ravageur, ont la particularité d’embarquer un ensemble batterie/haut-parleurs amovible. Ce dernier est transportable à l’épaule à l’aide d’une sangle de cuir aussi élégante que la selle et les poignées Brooks dont sont équipés ces vélos. De quoi écouter de la musique provenant d’un smartphone tout en roulant, et même le recharger grâce à un port USB intégré. Ils ne pèsent « que » 15 kg environ ce qui n’est pas si lourd au final compte tenu du design qui ne fait pas vraiment dans la finesse. Les Noordung Moonlight Edition et Eclipse Edition sont proposés au prix de 12 000 euros (et 8 mois d’attente avant livraison). Le modèle Custom Edition grimpe quant à lui à 14 000 euros … (voir vidéo).

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De nouveaux matériaux de construction biologiques

27 Octobre 2017, 18:30pm

Publié par Grégory SANT

Une planche réalisée à partir de cosse de cacahuètes  (Crédit : Kokoboard)
Une planche réalisée à partir de cosse de cacahuètes (Crédit : Kokoboard)
Pour s’attaquer au problème de l’épuisement des ressources non renouvelables, le bureau d’études Arup préconise l’utilisation à grande échelle de déchets organiques pour produire des matériaux de construction durables.
Et si pour s’attaquer au problème du gaspillage des ressources naturelles, on utilisait des déchets organiques comme matériaux de construction ? C’est ce que propose Arup, un bureau d’études en ingénierie anglais, qui a publié début octobre un rapport intitulé The Urban Bio Loop pour favoriser l’économie circulaire dans l’industrie du bâtiment.

Selon le cabinet Arup, le volume total de déchets engendrés par l'ensemble des activités économiques et les ménages dans l’Union européenne s’élevait à 2,5 milliards de tonnes en 2014. Parmi ceux-ci, 43,4 millions de tonnes de déchets organiques séchés issus de l’agriculture et de la sylviculture ont été produits. Ils finissent dans des décharges ou des incinérateurs, avec des effets délétères sur la qualité de l'air.
 
 
Arup espère favoriser l'économie circulaire dans l'industrie du bâtiment (Crédit : Arup)
Arup espère favoriser l'économie circulaire dans l'industrie du bâtiment (Crédit : Arup)

En finir avec la logique du tout jetable

"Nous devons en finir avec cette mentalité du tout jetable", explique Guglielmo Carra, conseiller principal en bâtiment chez Arup sur le site de l'entreprise.

Pour lui, ces déchets verts présentent des avantages d’un point de vue environnemental. Ils permettent en effet de limiter la consommation et le gaspillage de matières premières, mais aussi des sources d’énergies non renouvelables.
 
 
Un panneau acoustique réalisé à partir d'épluchures de pommes de terre (Crédit : Crustell B.V.)
Un panneau acoustique réalisé à partir d'épluchures de pommes de terre (Crédit : Crustell B.V.)

Des matériaux réalisés à partir de déchets organiques

L’entreprise indonésienne Mycotech fabrique ainsi par exemple des briques organiques constituées de mycélium de champignon.

Autre possibilité, celle de poser une moquette réalisée à partir de feuilles de bananier et de peaux de bananes. À l’origine de cette invention, l’entreprise néerlandaise Leoxx, qui fabrique des textiles grâce à la banane.

Toujours aux Pays-Bas, l’entreprise Crustell B.V. conçoit de son côté des panneaux acoustiques pour insonoriser sa maison. Ils sont faits d’un mélange de résine naturelle et d’épluchures de pommes de terre séchées puis pressée.

En Thaïlande, ce sont les cosses de cacahuètes que l’entreprise Kokoboard a décidé de transformer en planches. Elles sont réduites en particule avant d’être mélangées à une colle sans formaldéhyde.
"Certains fabricants produisent des matériaux de construction à faible empreinte carbone à partir de déchets organiques, mais il s’agit d’un marché de niche, ajoute Guglielmo Carra, ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est que l’industrie généralise ce type de productions".

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Un béton végétal bon pour notre planète

27 Octobre 2017, 18:25pm

Publié par Grégory SANT

  • 3 avis :
     
Un nouveau type de béton végétal très performant

Le miscanthus est une plante originaire d’Asie, utilisable comme combustible et comme biomatériau. Très robuste, la variété utilisée dans le bâtiment et la construction est stérile et non invasive pour éviter le développement incontrôlé de la plante. L’avantage premier de cette culture est qu’elle s’adapte parfaitement aux terres polluées, dégradées ou pauvre en nutriments, et n’entre donc pas en concurrence avec l’agriculture alimentaire. En outre, le miscanthus n’a besoin que de très peu d’intrants, son rendement est maximal au bout de 2 années et il varie entre 12 et 20 tonnes par hectare.

En France, il y a environ 2 500 hectares de plantation de miscanthus surtout localisé en région Ile-de-France et Grand Est. La filière est coordonnée par l’Association Biomis G3 qui privilégie une production et une transformation locales afin de limiter le bilan carbone par un circuit court. Le miscanthus permet de produire des bétons légers, des enduits, des chapes de ciment ou encore des plaques d’isolation.

Le miscanthus est un très bon matériau pour la construction car sa fibre possède un très bon pouvoir absorbant et une bonne capacité d’isolation. Ciment Calcia et Alkern ont réunis leurs compétences pour le premier bloc autoporteur en béton de miscanthus offrant une isolation thermique et acoustique. Ce bloc de construction de 20x50x20 cm a un poids comparable au bloc de béton classique ; il est composé de 60 % de broyat de miscanthus qui vient remplacer le granulat habituellement utilisé dans les parpaings.

Ce béton à base de miscanthus possède d'excellentes propriétés mécaniques et thermiques et serait trois fois plus isolant que le béton classique. Dès 2018, un projet de 48 logements sociaux à Chanteloup-en-Brie (77) est prévu avec la mise en œuvre des blocs en béton de miscanthus sur 17 000m² de façade, soit l’équivalent de 50 tonnes de miscanthus.

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La blochchain contre la fraude automobile

26 Octobre 2017, 19:48pm

Publié par Grégory SANT

La blockchain, le secret de Renault et PSA contre la fraude automobile

Les deux constructeurs testent des carnets d'entretien numériques, décentralisés et casse.

Grâce à la blockchain, l'industrie automobile espère se débarrasser des escroqueries qu'elle traîne depuis aussi longtemps qu'elle existe. Popularisée par la monnaie électronique bitcoin qu'elle sous-tend, la technologie permet de stocker n'importe quel type d'informations dans une sorte de registre décentralisé et inaltérable : une fois qu'une information y est inscrite, il est théoriquement impossible de revenir en arrière pour la supprimer ou la modifier. Un atout de poids pour suivre l'usure et l'entretien d'un véhicule, notamment.

 

Résultat, PSA et Renault ont lancé des expérimentations pour développer un carnet d'entretien numérique et décentralisé, censé rendre impossible la fraude au kilométrage. "Celle-ci peut concerner jusqu'à 30% des véhicules sur le marché de l'occasion", explique Thomas Heno, pilote innovation chez PSA. Au mieux, le kilométrage de certains véhicules est abaissé pour qu'ils semblent moins usés et soient vendus plus cher. Au pire, des épaves qui n'ont plus le droit de rouler sont recyclées et remises sur le marché, faisant courir de graves risques à leurs acheteurs.

Renforcer la confiance

Chez Renault, c'est la filiale financière RCI Bank qui est aux manettes, en partenariat avec Microsoft, qui fournit son infrastructure blockchain Azure, et Viseo, qui apporte sa vision d'ensemble de la blockchain et ses développeurs. Pour Jean-Christophe Laval, directeur innovation et partenariats de RCI Bank, les raisons de se débarrasser du carnet d'entretien à l'ancienne ne manquent pas. "C'est un outil très manuel, en papier, pas sécurisé et falsifiable. Sur le marché de l'occasion, lorsque les tiers ne se connaissent pas, il y a un manque de confiance." Renault a développé son pilote de carnet d'entretien numérique décentralisé en quelques mois. La première version a été livrée en juillet. Il permet à un garagiste d'enregistrer sur la blockchain les évènements de gestion du véhicule comme le remplacement de pièces détachées, une autre source de fraude, ainsi que le kilométrage du véhicule.

De son côté, PSA a développé un proof of concept (Poc) similaire avec La Poste et le groupe d'assurance Covéa dans le cadre d'un programme sur la blockchain de l'institut de recherche technologique System X. Le kilométrage des véhicules connectés de PSA est automatiquement transmis à la blockchain à intervalles réguliers. Lorsqu'un client a un accident, Covéa peut consulter son historique d'entretien et mandater un garagiste de chez PSA ou indépendant, qui pourra aussi y accéder pendant un temps limité. Si jamais un véhicule est mis en épave, l'épaviste l'inscrit également sur la blockchain, ce qui permet de créer une sorte de liste noire des épaves et ainsi empêcher leur remise sur le marché. Docapost, une filiale de La Poste, s'occupe de l'archivage des factures d'entretien et assure leur valeur légale. "Les nœuds de PSA, Covéa et La Poste sur la blockchain sont connectés à des API ou des services web. Les utilisateurs peuvent donc réaliser toutes les opérations sur Internet sans accéder directement à la blockchain", rassure Elyes Ben Hamida, chef de projet à l'IRT System X.

Nouveaux business models

Pour les deux constructeurs, l'intérêt est d'apporter une valeur ajoutée à leurs véhicules sur le marché de l'occasion. S'ils étaient généralisés, leurs systèmes permettraient au propriétaire d'un véhicule d'accéder à son carnet d'entretien numérique via une application.  Il pourrait ainsi prouver à un acheteur potentiel que le kilométrage et l'historique d'entretien de sa voiture sont authentiques, puis lui transférer la propriété du carnet si la vente a lieu.

Mais il serait aussi possible d'aller beaucoup plus loin en organisant toutes les transactions de l'écosystème automobile sur la blockchain, anticipe Thomas Heno. Il prend l'exemple des garagistes indépendants. "Il peuvent acheter notre matériel Diagbox pour réaliser des diagnostics sur nos véhicules, mais c'est assez cher pour un petit garagiste. Nous commercialisons donc des services logiciels qui permettent d'effectuer pendant un temps donné ces opérations avec du matériel générique. On pourrait organiser ce genre de micropaiements de microservices sur la blockchain" estime-t-il.

Fédérer le secteur

Avant d'en arriver-là, un certain nombre d'obstacles devront être surmontés. D'abord, ces systèmes ne peuvent atteindre tout leur potentiel sans une généralisation des véhicules connectés : avec une voiture traditionnelle, il est toujours possible de frauder son kilométrage en soudoyant un garagiste pour qu'il entre des informations erronées dans la blockchain. C'est plus difficile lorsque le véhicule connecté envoie lui-même les données.  Les entreprises devront aussi obtenir le consentement des conducteurs et anonymiser certaines données,  car les croisements d'informations, comme le numéro d'identification du véhicule (VIN) avec le kilométrage, sont considérées comme des données personnelles. Il faudra donc convaincre les utilisateurs d'accepter ces procédés qui pourraient leur sembler intrusifs grâce à des incitations financières. En laissant son assureur accéder à ses données, un conducteur pourrait par exemple payer moins cher, ou être mieux indemnisé lorsque son véhicule est mis en épave, car il pourra prouver qu'il a été correctement entretenu.

Il faudra aussi fédérer l'écosystème (constructeurs, garagistes, assureurs, épavistes…) sur une même plateforme, car il serait ingérable pour tous ces acteurs d'interagir avec une blockchain différente pour chaque marque automobile. Conscients de cette nécessité, les constructeurs avancent dans cette direction : Renault est en discussions avec PSA pour rejoindre son projet de recherche à l'IRT System X. Le premier maillon d'une grande blockchain de l'automobile ?

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Un iPhone avec stylet pour 2019 ?

26 Octobre 2017, 19:30pm

Publié par Grégory SANT

iPhone stylet Steve Jobs était pourtant totalement contre l’idée d’ajouter un stylet à son iPhone, il disait même il y a presque 10 ans : « Dieu nous a donné 10 ‘stylets’. N’en inventons pas un nouveau ». Pourtant, selon les fuites, le stylo digital serait bel et bien de la partie pour l’iPhone de 2019.

Un iPhone avec stylet dès 2019

« Apple se prépare à lancer le téléphone (accompagné du stylet) dès 2019 » a confié une source proche de l’affaire sous couvert d’anonymat. « Des pourparlers avec quelques fabricants de stylets pour un partenariat sont également en cours. ». En 2016, Apple avait lancé le Apple Pencil pour les iPad Pro. La firme a également continué d’introduire de nouvelles fonctionnalités pour iOS, telles que les outils Notes et Makeup.

Mais Apple semble vouloir se rapprocher de ce que fait Samsung et ses phablettes Galaxy Note en collaboration avec Wacom depuis 2011. Seulement, le stylet des Galaxy Note est basé sur la technologie de résonance électromagnétique, qui nécessite des panneaux supplémentaires sous l’écran pour pouvoir fonctionner. Selon les sources, Apple adoptera plutôt un stylet à super-condensateur et ce pour des questions de coût« Un stylet à super-condensateur est moins cher à fabriquer par rapport au stylet EMR. Il offre également une sensation qui ressemble plus à un vrai stylo », a déclaré une autre source à The Investor.Pour finir et toujours selon la même source, la puce mobile de série Ax d’Apple devrait subir une mise à niveau drastique afin de mieux prendre en charge les fonctions d’écriture du stylet qui seront ajoutées.Bien que ces informations ne soient encore qu’au stade de rumeurs, on peut comprendre qu’Apple, témoignant du succès des Galaxy Note de Samsung, veuille elle aussi faire profiter ses utilisateurs d’une expérience optimale sur leur smartphone grand format.

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Des combinaison de combat pour soldat augmenté

26 Octobre 2017, 19:27pm

Publié par Grégory SANT

La combinaison de haute technologie de la Russie, développée par Rostec et appelée le Ratnik 3, a reçu une mise à niveau montrant une résistance aux explosions nucléaires. La combinaison comprend 59 autres caractéristiques de haute technologie pour créer une armure la plus avancée.

La dernière mise à niveau de la nouvelle armure comprend une montre anti-explosion nucléaire. Selon un communiqué publié par le bureau de presse, Oleg Faustov, concepteur en chef du Life Support System of the Soldier Combat Outfit at the Central Scientific Research Institute pour le génie des machines de précision, a déclaré : « La montre, que nous avons incluse dans l’équipement de combat Ratnik, est capable de résister à l’irradiation solaire et aux impulsions électromagnétiques, par exemple après une explosion nucléaire. Si un soldat est exposé à l’émission électromagnétique d’une bombe nucléaire, la montre continuera de fonctionner sans interruption.» La montre dispose également d’un mécanisme de remontage automatique, fonctionne sous l’eau et résiste à des conditions climatiques sévères (-40 à +50 ° C).

La combinaison de haute technologie de la Russie, développée par Rostec et appelée le Ratnik 3, a reçu une mise à niveau montrant une résistance aux explosions nucléaires. La combinaison comprend 59 autres caractéristiques de haute technologie pour créer une armure la plus avancée.

La dernière mise à niveau de la nouvelle armure comprend une montre anti-explosion nucléaire. Selon un communiqué publié par le bureau de presse, Oleg Faustov, concepteur en chef du Life Support System of the Soldier Combat Outfit at the Central Scientific Research Institute pour le génie des machines de précision, a déclaré : « La montre, que nous avons incluse dans l’équipement de combat Ratnik, est capable de résister à l’irradiation solaire et aux impulsions électromagnétiques, par exemple après une explosion nucléaire. Si un soldat est exposé à l’émission électromagnétique d’une bombe nucléaire, la montre continuera de fonctionner sans interruption.» La montre dispose également d’un mécanisme de remontage automatique, fonctionne sous l’eau et résiste à des conditions climatiques sévères (-40 à +50 ° C). La combinaison du « soldat du futur » Ratnik comprend un exosquelette motorisé qui donnera plus de force et d’endurance aux soldats ; un gilet pare-balles ; une visière en verre teinté couvrant entièrement le visage et un casque équipé d’un affichage tête haute (HUD). Le poids de l’équipement de combat sera réduit de 30% lors de son utilisation sur le terrain. L’équipement comprend également des armes d’infanterie, des munitions, des moyens de communication et de navigation.

 

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Un pont en impression 3D aux Pays-Bas

24 Octobre 2017, 16:51pm

Publié par Grégory SANT

 

 

Les cyclistes hollandais peuvent désormais rouler sur le premier pont en béton imprimé en 3D du pays. L’Université de Technologie d’Eindhoven (TU) et l’entreprise BAM Infra sont à l’origine de ce projet qui a commencé en juin 2017 et a été inauguré il y a quelques jours.

Les Pays-Bas se tournent de plus en plus vers la technologie d’impression 3D pour construire leurs structures et les ponts ne sont pas une exception. On vous présentait récemment les avancées de MX3D qui travaille sur l’élaboration d’un pont en acier à Amsterdam. Cette fois-ci, le nouveau pont en béton concerne la ville de Gemert, à une centaine de kilomètres de la capitale. L’initiative n’est toutefois pas nouvelle: l’Espagne avait créé son propre pont dans un parc au nord de Madrid.

pont en béton imprimé en 3D

Le pont hollandais a été imprimé en six parties directement à l’Université d’Eindhoven. Pendant que l’imprimante 3D déposait les différentes couches de béton, l’équipe a réussi à incorporer un câble en acier pour renforcer la structure. L’acier est beaucoup plus adapté pour supporter la contrainte de traction que le béton; ce renforcement permettra donc d’allonger la durée de vie du pont et de sécuriser le passage des vélos qui sont aujourd’hui au nombre de 18 millions dans le pays!

L’équipe a assemblé les pièces et érigé la structure directement sur site. Composé de 800 couches de béton, le pont de 8 mètres de long et de 3,5 mètres de large est situé au-dessus d’un fossé et relie ainsi deux routes. Différents tests ont été réalisés afin d’étudier sa résistance au poids: le pont pourrait supporter 5 tonnes. 

pont en béton imprimé en 3D

Le TU et BAM Infra affirment que l’impression 3D leur a permis d’utiliser moins de béton, réduisant ainsi l’empreinte carbone élevée du ciment mais aussi de créer une forme plus complexe qui n’aurait pas été possible d’obtenir avec des méthodes de fabrication traditionnelles. Le CEO de BAM, Marinus Schimmel déclare: “Nous cherchons une nouvelle approche intelligente pour résoudre les problématiques de construction et apporter une contribution significative afin d’améliorer la mobilité de notre société.” De plus, la construction du pont a été très rapide: en 3 mois seulement, ils ont réussi à l’ériger.

pont en béton imprimé en 3D

L’impression du pont a été réalisée à l’Université

La structure fait partie du projet Noord-Om qui a pour objectif la construction d’une rocade à côté de Gemert. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de l’Université

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