Des centaines de châteaux rappelant ceux de Disneyland sont à l'abandon près de la ville turque de Mudurnu. Il était prévu d'ériger 732 châteaux de luxe miniatures identiques, chacun valant ...
Des centaines de châteaux rappelant ceux de Disneyland sont à l’abandon près de la ville turque de Mudurnu. Il était prévu d’ériger 732 châteaux de luxe miniatures identiques, chacun valant entre 350 000 et 440 000 euros.
Des chercheurs de l'Institut de bio-ingéniérie d'Harvard ont développé un nouveau type d'élastomères à cristaux liquides (LCE), dont la structure moléculaire peut être contrôlée à l'aide d'un champ magnétique.
Les auteurs de l'étude ont ainsi exploité un champ magnétique afin de contrôler la structure moléculaire en trois dimensions des polymères lors de leur synthèse. Ce faisant, ils ont découvert que les cristaux liquides s'alignaient selon la direction de ce champ. Ainsi, en la faisant varier, ils ont pu programmer la déformation des LCE en réponse à un changement de température.
Un tel matériau pourrait servir dans de nombreux domaines. Il pourrait en effet être utilisé dans le chiffrement de messages, qui ne seraient décryptés qu'à une certaine température. La matière pourrait également être employée en tant qu'adhésif, qui se décollerait facilement en le chauffant ou en le refroidissant.
Mais en ajoutant des molécules sensibles à la lumière dans la structure des LCE durant leur polymérisation, les chercheurs ont également réussi à créer des dispositifs microscopiques capables de réagir au rayonnement. Ils ont pu ainsi aboutir à la production de LCE qui se déforment en réponse à la fois à la lumière et à la chaleur.
L'application principale de ce matériau serait alors dans le domaine de l'énergie solaire. Il pourrait équiper des panneaux photovoltaïques « intelligents », qui suivraient automatiquement la lumière du soleil, à la façon des tournesols.
The motorcycle marketplace is recalibrated each year with the January Las Vegas sales, and this year saw new records and the changing tastes of the buying public. While vintage bikes performed well
La voiture la plus vendue en France (et numéro 2 en Europe) va changer de peau. La cinquième génération de Renault Clio sera officiellement dévoilée à partir du 7 mars au Salon de Genève (Suisse), mais Renault a décidé de prendre les devants. Après avoir publié une bande-annonce le 25 janvier, il a dévoilé les premières images de l’habitacle ce lundi 28 janvier. Les photos du design extérieur suivront le 29 janvier.
Un "smart cockpit" connecté
Comme prévu, cette Clio V changera davantage à l’intérieur qu’à l’extérieur. Renault ne veut pas bouleverser la ligne d’un modèle qui se vend encore très bien, comme Volkswagen le fait avec sa Golf. Mais l’habitacle sera profondément remanié avec une large place accordée aux écrans.
La planche de bord arborera une tablette de 9,3 pouces légèrement courbée orientée vers le conducteur, annoncée comme "le plus grand écran jamais vu chez Renault". Il disposera d’un nouveau système multimédia connecté développé par l’Alliance Renault-Nissan. Les traditionnels compteurs analogiques du tableau de bord seront troqués pour des écrans numériques de 7 à 10 pouces. La version XXl intégrera la navigation GPS, comme sur les modèles premium.
Renault dit d’ailleurs s’être inspiré des segments supérieurs pour l’ensemble de la conception de l’habitacle, avec une attention portée à la qualité perçue, au choix des matériaux, et des équipements d’aide à la conduite dignes de berlines plus grandes.
Le frein à main manuel sera par exemple remplacé par un frein de parking électrique. Renault promet aussi des "assistances menant à la conduite autonome" sur certaines versions. Un modèle hybride doit également voir le jour.
Sur la route fin 2019
Reste à savoir si la montée en gamme de la Clio V se traduira par une hausse des prix. On devrait en savoir plus à l’occasion du Salon de Genève. La nouvelle Clio, dont la production devrait être partagée entre la Slovénie, la Turquie et la France, sera commercialisée fin 2019.
Saviez-vous que le métro parisien et le RER étaient plus pollués que le périphérique ? Les niveaux atteints dépassent même les seuils fixés par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé). M...
Particules fines, dioxyde d’azote ou encore composés organiques volatiles, ce petit appareil vous suit partout pour vérifier la concentration de polluants dans votre environnement.
Saviez-vous que le métro parisien et le RER étaient plus pollués que le périphérique ? Les niveaux atteints dépassent même les seuils fixés par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Mais jusqu’à maintenant, il fallait se contenter des mesures que la RATP officialise et communique dans quelques stations.
Désormais, vous pourrez vérifier vous-même ce qu’il en est sur votre trajet. Flow, le premier capteur personnel de pollution est en effet en vente depuis le mois de décembre sur le site officiel de la start-up Plume Labs et sur Amazon. 179 euros, cela peut paraître cher mais c’est le prix de plusieurs années de recherche et développement, afin de miniaturiser des capteurs de pollution professionnels qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros et la taille d’un frigo.
Certes, il existait déjà des données officielles sur la pollution accessibles facilement au grand public mais pas à l'échelle d'un quartier et encore moins au niveau de votre habitation. En vous suivant partout, ce nouvel objet connecté promet d'évaluer enfin la concentration que vous subissez au quotidien.
Un design élégant
Le produit est livré avec son socle de recharge qui se branche en USB. Une fois l’application compagnon téléchargée (iOS et Android) et l’activation du capteur terminée, on peut prendre en main Flow. L’appareil surprend agréablement par sa légèreté et son design plutôt élégant.
Le corps du boîtier est en acier, percé à son sommet d’une multitude de petits trous servant à aspirer l'air ambiant à 360 degrés. Si l'on tend l'oreille, on peut d'ailleurs entendre le bruit d'un mini-ventilateur automatisé dont la fonction est de faire circuler l'air. On trouve aussi un capteur de température, d'humidité, ainsi qu'un accéléromètre trois axes. Pour mesurer la pollution, Flow dispose d'un capteur optique pour les particules fines, d'un capteur pour les composés organiques volatils, et d'un autre pour le dioxyde de carbone.
Une sangle en cuir végétal permet de fixer Flow à un sac ou à un vêtement. « Nous avons beaucoup travaillé le design industriel », nous explique David Lissmyr. « C’est une nouvelle catégorie d’objets : il fallait l’incarner avec un design qui lui soit propre et qui puisse se voir. On voulait aussi éviter que les gens le glissent dans une poche, ce qui n’est pas idéal pour les mesures », complète-t-il.
On regrettera de ne pouvoir éteindre le dispositif et de devoir le recharger tous les jours. Dommage pour un appareil en faveur d'un environnement plus sain car il incite ainsi à consommer davantage d’énergie. Interrogé à ce sujet, Plume Labs nous a expliqué que ce mode actif permanent était indispensable pour maintenir les composants à une température minimale et garantir ainsi le bon fonctionnement de Flow.
Quatre couleurs pour qualifier la pollution
Flow prend en compte différents types de polluants : les PM2.5 et les PM10 ou particules fines (chauffage, chantier, trafic routier), le NO2 qui correspond au dioxyde d’azote (essentiellement en extérieur avec le trafic routier à Paris et le chauffage, production d’électricité) et le COV, c'est-à-dire les composés organiques volatils (bougies, encens, solvants, produits ménagers en intérieur).
Toutes les 60 secondes, Flow mesure le nombre de microgrammes par mètre cube d'air de chaque polluant, puis passe les résultats à la moulinette d'un algorithme afin d'attribuer quatre notes établies en fonction des seuils de l'OMS. Il attribue enfin un AQI, un indice de la qualité de l'air global. Cet AQI correspond au chiffre le plus élevé obtenu par l'un des polluants. Il permet alors d'afficher une couleur et de conclure à un degré de dangerosité.
Si c’est vert (entre 0 et 20 AQI), la pollution est faible et vous êtes encouragés à faire des activités de plein air. A partir de la couleur jaune (entre 21 et 50 AQI), on est au-dessus des limites préconisées par l’OMS mais la pollution reste modérée. Quand c'est rouge (entre 51 et 100 AQI), la pollution est forte : il ne faudrait pas rester plus de 24 heures dans cet environnement. Enfin, lorsque c’est violet (plus de 101 AQI), la pollution est très forte : plus d’une heure dans ces conditions peut avoir un impact sur votre santé.
Lorsque vous appuyez sur le bouton central, vous ne lancez pas un test mais vous affichez la couleur correspondant aux derniers résultats obtenus. Si l’on veut plus de détails qu'une simple couleur, il faut jeter un oeil à l’application.
Une application limitée
L’application nous a un peu déçu, avouons-le. On s’attendait à pouvoir reconstituer une cartographie exacte de la pollution à laquelle nous sommes exposés toute la journée. Au lieu de cela, on obtient un résumé du jour ou de la veille, et des focus sur ses différents trajets.
Les cartes sont petites et sommaires, accompagnées de graphiques dans lesquels il est difficile de naviguer. Enfin, il n'est pas encore possible d'extraire ses données depuis l'application, il faut en faire la demande à Plume Labs.
Notons également que le capteur est dépendant du GPS et du Bluetooth du smartphone donc qu'il ne peut transmettre les données lorsque les signaux sont perdus. Et si vous passez trop rapidement dans un lieu, il ne sera pas forcément pris en compte puisque la mesure n'est pas continue. Mais ce sont justement des points que Plume Labs se donne pour priorité d’améliorer. L’idée étant que chacun puisse un jour partager ses informations pour faire du crowdsourcing, un peu à la manière des applications de speed test qui évaluent la qualité de service des opérateurs télécoms.
Prendre conscience de la pollution intérieure
Nous avons recueillis des données incohérentes tout au long de la période de rodage qui dure sept jours, enregistrant, par exemple, des pics au fond d’un bois et loin de la route.
Passé ce délai, les mesures nous ont paru beaucoup plus logiques avec des hausses dans la rue, dans les transports en commun souterrains et lorsque nous faisions la cuisine.
Les premiers temps ont été très anxiogènes à force de voir la couleur violette s'afficher dans le métro. Rude prise de conscience de la toxicité de l’environnement dans lequel nous baignons quotidiennement. C’est aussi l’occasion de matérialiser la présence de polluants inodores et invisibles comme les composants organiques volatils. Et lorsque ces derniers se révèlent très élevés dans la salle où votre enfant prend son cours de violon, c’est tout de suite plus inquiétant.
Il existe une marge d'erreurs
Encore faut-il bien évidemment que ces mesure soient fiables. « Il n’existe pas de certification pour Flow comme les détecteurs de fumée ou les capteurs de pollution dans le milieu industriel, par exemple », nous prévient d'emblée David Lyssmir.
C’est là que les choses se compliquent car il existe malheureusement des biais. Nous avons demandé à Plume Labs d’extraire nos données, puis nous avons exclu la période de rodage et transmis les résultats à AirParif, afin que l'association de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France puisse les comparer avec ses propres capteurs dont la couverture est plus large. Au final, il semblerait que le dioxyde d’azote soit sur-évalué et les particules fines sous-évaluées par Flow.
Plusieurs explications à cela. Comme le reconnaît lui-même Plume Labs, il est difficile pour le capteur de faire la distinction entre les gouttelettes d’eau d’un environnement humide et le dioxyde d’azote. Flow peut donc être amené à confondre les deux dans une salle de bain, lorsque vous faites bouillir une casserole d’eau dans votre cuisine, au bord de la mer, dans une pièce avec des champignons sur les murs ou quand la météo est pluvieuse.
A l’inverse, toutes les particules fines ne sont pas toujours détectées... notamment celles qui sont très petites comme le diesel. « L’important, ce n’est pas de se focaliser sur la valeur de ces mesures mais sur leur variation et d’observer les changements entre le jour et la nuit, ou le métro et la voiture », nous explique Charlotte Songeur, chargée de la communication pour AirParif. « Flow représente donc un bon outil pédagogique », résume-t-elle.
Un outil pédagogique salutaire
Même son de cloche du côté de l’association Respire, qui milite pour l’amélioration de la qualité de l’air et fabrique ses propres capteurs. « La marge d’erreurs existe et les données sont compliquées à interpréter. Les résumer en une seule couleur est forcément simplificateur », nous confie Olivier Blond, président de Respire. « Mais prendre conscience des risques permet de se protéger », ajoute-t-il.
Les gestes à adopter sont d'aérer son logement tous les jours, de limiter les produits toxiques chez soi et de choisir ses itinéraires, voire ses horaires de déplacement en fonction de la concentration de pollution. N'hésitez ainsi pas à reporter un footing d'une journée en fonction des relevés.
Chaque année, 48 000 personnes meurent à cause de la pollution de l’air en France, d'après une étude de Santé publique datant de 2016. C’est treize fois plus que pour les accidents de la route. La commercialisation de capteurs grand public comme Flow est donc une excellente nouvelle. Pionnier dans son domaine, il ne peut que s'améliorer avec le temps, tant au niveau de la fiabilité que de l'application. Espérons qu’il se généralise et permette de peser sur les pouvoirs publics afin que la pollution de l'air devienne enfin une grande cause nationale.
Facebook n'est guère qu'une maladie infectieuse, finalement en voie de disparition, et pourrait perdre 80 % de ses utilisateurs d'ici à 2017, à en croire une étude menée par deux étudiants en...
Facebook n'est guère qu'une maladie infectieuse, finalement en voie de disparition, et pourrait perdre 80 % de ses utilisateurs d'ici à 2017, à en croire une étude menée par deux étudiants en doctorat de la prestigieuse université américaine de Princeton. Ces deux aspirants docteurs en ingénierie mécanique et aérospatiale sont arrivés à ces conclusions dans une étude publiée en ligne, en cours d'évaluation par leurs pairs avant publication officielle.
Se fondant sur la progression puis la chute de Myspace, précurseur de Facebook, John Cannarella et Joshua Spechlere affirment que le réseau social le plus important du monde, qui regroupe plus de 1,1 milliard d'usagers et fêtera le mois prochain ses 10 ans d'existence, se dirige vers une chute brutale. "Il a été montré que les idées, comme les maladies, se propagent de manière infectieuse entre les gens, avant de mourir, et cela a été décrit avec succès par les modèles épidémiologiques", ont écrit ces chercheurs. Ils ont appliqué un modèle épidémiologique modifié pour décrire la dynamique des utilisateurs des réseaux sociaux, se servant de données Google qui sont du domaine public.
"Un déclin rapide"
Et ils sont arrivés à la conclusion que Facebook, dont l'action a atteint un record mardi à 58,51 dollars, avait atteint son sommet en 2012, et allait "connaître un déclin rapide", corroborant des études selon lesquelles les plus jeunes usagers avaient commencé à quitter le réseau social en 2013. "Facebook devrait connaître un déclin rapide dans les années à venir, diminuant de 20 % de sa taille maximale d'ici à décembre 2014", écrivent les deux auteurs de l'étude, publiée sur arXiv.org, qui estiment aussi que le réseau social devrait perdre "80 % de sa base d'utilisateurs maximale entre 2015 et 2017".
Jusqu'à présent, le réseau semble en bonne santé, et l'augmentation du prix des actions Facebook a fait de Sheryl Sandberg, sa directrice des opérations, une milliardaire. Mark Zuckerberg, 29 ans, son créateur et P-DG, a lui une fortune estimée à 19 milliards de dollars.
Nous avons appris récemment que Motorola réfléchissait à ressusciter sa marque Razr. Et il semblerait que cela passe par un smartphone pliable. Un brevet découvert il y a peu pourrait nous ...
Nous avons appris récemment que Motorola réfléchissait à ressusciter sa marque Razr. Et il semblerait que cela passe par un smartphone pliable. Un brevet découvert il y a peu pourrait nous renseigner sur le design de cet appareil.
Les images de ce brevet offrent un aperçu de ce à quoi nous attendre. Il s’agirait d’un smartphone à clapet avec un écran OLED pliable. La présence du clapet est en parfaite adéquation avec la gamme Razr mais servirait dans ce cas précis un but complètement différent.
Autrement dit, le design final de l’appareil ne serait pas très différent du Razr original. Du moins à l’extérieur. À l’intérieur, par contre, on retrouverait un écran OLED d’une seule pièce avec les charnières au milieu du châssis.
Bien évidemment, il ne s’agit là que d’un brevet. Comme à chaque fois, rien ne nous dit que celui-ci deviendra réalité. Motorola n’a rien confirmé officiellement mais qui sait, peut-être sera-ce le cas dans un avenir pr
Anne Charlotte Saliba, designer française basée à Lyon et sculptrice de papier porte toute son attention sur les luminaires, les créant dans toute leur intégralité. Voici la collection Boa, u...
« Les luminaires peuvent être sériés, mais restent uniques du fait de leur réalisation entièrement manuelle, en fibres naturelles. D’autres lampes sont uniques, ayant chacunes un graphisme inédit, dessiné par des poinçons selon l’errance de la main sur l’instant« . – Anne-Charlotte Saliba
Pour Anne-Charlotte, à travers l’unicité et la sensibilité, le papier est susceptible de prendre de nombreuses formes autour de nous et répond aux gestes de la main pouvant être manipulé.
« J’ai choisi de sublimer en sculptant…lui donner vie à travers des plis, des bas reliefs. Tenter à répétition d’inclure les limites. La partie belle à la lumière, qui s’est associée au papier, s’est émancipée des parois, s’est transformée en un objet fonctionnel, un luminaire. Une influence esthétique que je puise essentiellement dans la nature, les abysses, les invertébrés dont la finesse des lignes et les membranes laisse transparaître la lumière« .
Le rythme fait partie des principales caractéristiques artistiques. Plus concret en musique ou mis en évidence en danse, il se distingue également en architecture, peinture, poésie ou encore au cinéma. Plus généralement, notre environnement est rythmé, notre quotidien est rythmé, notre corps est rythmé. Tout est une question de rythme. A chacun la création de sa rythmique : nous sommes tous nos propres compositeurs, à nous de créer notre harmonie.
Anne Charlotte Saliba, designer française basée à Lyon et sculptrice de papier porte toute son attention sur les luminaires, les créant dans toute leur intégralité. Voici la collection Boa, une série de luminaires en papier retenant la notion de mouvement, entre la gravité et le positionnement de l’objet.
Anne-Charlotte est une designer qui fait évoluer et grandir simultanément son éco-conception à travers sa réflexion en travaillant directement le volume liant élégance, finesse et respect de l’environnement : de l’idée à la forme. Directement inspirée par la nature et plus précisément le monde végétal et animal, elle tire ses créations de la finesse des lignes, de membranes de nervures de plantes et d’espèces abyssales bioluminescentes.
« Les luminaires peuvent être sériés, mais restent uniques du fait de leur réalisation entièrement manuelle, en fibres naturelles. D’autres lampes sont uniques, ayant chacunes un graphisme inédit, dessiné par des poinçons selon l’errance de la main sur l’instant« . – Anne-Charlotte Saliba
Pour Anne-Charlotte, à travers l’unicité et la sensibilité, le papier est susceptible de prendre de nombreuses formes autour de nous et répond aux gestes de la main pouvant être manipulé.
« J’ai choisi de sublimer en sculptant…lui donner vie à travers des plis, des bas reliefs. Tenter à répétition d’inclure les limites. La partie belle à la lumière, qui s’est associée au papier, s’est émancipée des parois, s’est transformée en un objet fonctionnel, un luminaire. Une influence esthétique que je puise essentiellement dans la nature, les abysses, les invertébrés dont la finesse des lignes et les membranes laisse transparaître la lumière« .
Le groupe Jaguar Land Rover, qui développe des voitures autonomes, a trouvé un nouveau moyen pour qu'elles communiquent avec les autres usagers de la route. Les véhicules pourraient ainsi projet...
Le groupe Jaguar Land Rover, qui développe des voitures autonomes, a trouvé un nouveau moyen pour qu'elles communiquent avec les autres usagers de la route. Les véhicules pourraient ainsi projeter un signal lumineux au sol, pour indiquer leur direction et leur vitesse.
Au-delà des enjeux technologiques, les voitures autonomes doivent pouvoir communiquer avec les êtres humains pour cohabiter sereinement avec les autres voitures, les vélos ou les piétons. Plusieurs constructeurs se sont donc mis à la recherche du signal le plus facile à comprendre.
Indiquer la direction et l'allure de la voiture
C'est en ce sens que Jaguar Land Rover a développé un système lumineux permettant d'indiquer la direction d'un véhicule autonome. À l'aide d'une succession de barres projetées sur le sol, la voiture peut alors signaler un changement de direction, ainsi qu'une accélération ou un freinage, en variant l'intervalle entre ces lignes. Pour l'heure, ce dispositif fait l'objet d'expérimentations, probablement pour évaluer son efficacité dans des conditions peu favorables, telle qu'une luminosité intense ou une météo capricieuse.
Cette fonctionnalité vient s'ajouter à un autre attribut en test chez Jaguar Land Rover. En effet, le constructeur a doté ses engins d'une paire d'yeux, leur donnant un look à la Cars. Leur but : suivre les piétons du regard, afin de les rassurer au moment où ils traversent la route.
Communiquer et rassurer
L'enjeu pour les entreprises vendant des voitures autonomes est d'arriver à intégrer ces machines au sein d'un écosystème largement humain. La technologie étant encore balbutiante, les autres usagers ne sont pas habitués à comprendre ces véhicules et à prévoir leurs réactions. C'est pourquoi il est nécessaire de leur fournir des informations claires et faciles à interpréter.
Mais il est également question de rassurer les utilisateurs. Plusieurs sondages ont en effet démontré une certaine méfiance envers les véhicules autonomes. Il faut donc effectuer un travail d'évangélisation, pour gagner la confiance du public.
Une meilleure compréhension de la façon dont fonctionne la technologie contribuera certainement à faire accepter l'innovation. Le problème étant que, pour l'instant, chaque constructeur bricole son système de communication de son côté. Si la voiture autonome veut se faire une place sur la route, il conviendra probablement établir un standard adopté par tous les fabricants.
Jusqu'à récemment, l'impression en 3D se cantonnait à utiliser du plastique ou du métal. Mais des scientifiques du MIT (Massachusetts Institute of Technology) aux États-Unis ont réussi la pro...
Jusqu’à récemment, l’impression en 3D se cantonnait à utiliser du plastique ou du métal. Mais des scientifiques du MIT (Massachusetts Institute of Technology) aux États-Unis ont réussi la prouesse d’imprimer en 3D des objets en verre, grâce à la G3DP2, une imprimante qu’ils ont mis au point dans leur laboratoire, et à contrôle très précis de la température du verre en fusion. Voici comment elle fonctionne.
LE MIT PEUT IMPRIMER EN 3D DES OBJETS EN VERRE
Des chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology) ont enfin réussi à atteindre l’objectif qu’ils poursuivaient depuis plusieurs années : imprimer du verre en 3D ! Il avait déjà réussi cette prouesse, il y a quelques années, avec la G3DP, un système particulier d’imprimante 3D qu’ils avaient mis au point pour imprimer du verre. Cependant, le niveau de finition n’était pas suffisant. Dans un nouvel article publié dans 3D Printing and Additive Manufacturing, les chercheurs présentent leur nouveau système, logiquement appelé G3DP2. Avec ce nouveau système, les chercheurs sont parvenus à proposer des impressions nettement plus précises.
Selon eux, leur invention a « des capacités de production à l’échelle industrielle avec une vitesse de production et une fiabilité accrues, tout en assurant la précision et la répétabilité du produit ». Pour ce faire, le G3DP2 utilise une boîte fermée et chauffée qui contient le verre fondu. Une autre boîte, contrôlée thermiquement sur trois zones pour conserver la température idéale, sert à imprimer l’objet. A l’intérieur de celle-ci, une plaque fait descendre l’objet de plus en plus bas, à mesure de son impression. Le système mis au point par le MIT est particulièrement intéressant, car il permet d’imprimer des objets en verre clair, utilisables pour la décoration ou la construction.
L’imprimante 3D, une machine capable de véritables prouesses
En effet, les chercheurs sont très attentifs à ce qu’aucune impureté ne soit injectée dans le verre au moment de sa cristallisation ou qu’il présente des problèmes structurels. Optimistes, ils pensent qu’à l’avenir, « en combinant les avantages de cette technologie avec la multitude de propriétés matérielles uniques du verre telles que la transparence, la résistance et la stabilité chimique, nous pourrions voir apparaître de nouveaux archétypes de blocs de construction multifonctionnels ».
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