Tridom robotise la construction
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[Pépite à suivre] Tridom veut automatiser la construction avec sa plateforme robotique multitâche
La start-up franco-isrélienne Tridom est née à l'Université de la Singularité (Californie). Pas étonnant donc que son objectif soit ambitieux : automatiser le monde de la construction grâce ...
La start-up franco-isrélienne Tridom est née à l’Université de la Singularité (Californie). Pas étonnant donc que son objectif soit ambitieux : automatiser le monde de la construction grâce à une plate-forme robotique. D'après la jeune pousse, cette approche permettrait de baisser de 60% le coût de fabrication d’un logement.
Mettre au point une plate-forme robotique pour créer le futur de la construction. C’est l’objectif ambitieux de la start-up Tridom, fondée par Yaron Schwarcz lors d’un programme à l’Université de la Singularité. Actuellement basée à Tel Aviv et à l’Usine IO à Paris, la jeune pousse est en discussion avec de nombreux acteurs de la construction. Elle prévoit, d’ici un an, d’imprimer en 3D une maison en béton de 100 mètres carrés, avec isolation, à l’aide d’un bras robotique. « Cela devrait nous prendre 24 heures, contre trois mois avec les techniques classiques » assure Yaron Schwarcz, sans pour autant dévoiler les détails du procédé de fabrication additive qu’il compte utiliser. Selon l’entrepreneur, la technologie permettrait de baisser de 60% le coût de fabrication d’un logement. Pour l’heure, la start-up s’appuie sur un bras robotisé de Kuka, mais envisage de développer son propre système robotique multitâche.
De nouveaux algorithmes pour répondre à un environnemnt hyper dynamique
Aujourd’hui, Tridom concentre ses travaux sur la partie logicielle. De nombreux algorithmes devront être utilisés pour orchestrer les interactions entre les capteurs, les moteurs, et les actionneurs. La difficulté réside également dans l’environnement « hyper dynamique » dans lequel se trouvera le robot. « Il faut compenser tous les bruits. Vous avez le vent, la température, la surface. Sur le terrain, tous ces facteurs varient », explique Yaron Schwarcz. Pour surmonter cet écueil, la start-up compte notamment s’appuyer sur les algorithmes de deep learning. Tridom compte également développer les éléments de connexion pour relier les systèmes matériels actuels aux nouveaux matériaux, aux nouvelles machines et aux nouveaux procédés qu’elle souhaite mettre en place.
Source : industrie-techno.com