Le train devient autonome
/https%3A%2F%2Fcdn.atelier.bnpparibas%2Fmedia%2Fcache%2Fshare%2Fuploads%2Fimage%2Fimages_reseaux.png)
A quand le train autonome ? - L'Atelier BNP Paribas
Les trains sont en réalité déjà pour la plupart automatisé. En milieu urbain du moins, car dès qu'il s'agit de s'aventurer à l'extérieur d'une métropole et sur une longue distance, la cond...
https://atelier.bnpparibas/prospective/article/a-train-autonome
«Lorsque des piétons peuvent accéder aux voies, ne pas prévoir une personne en cabine de conduite est délicat. Seul un conducteur humain peut faire la différence entre un choc avec un animal sauvage et un drame humain.»
En tout cas, l’autonomisation de la conduite relance le débat sur le rôle futur des conducteurs. De ce côté, Guillaume Peppy l’assure, les conducteurs auront toujours un rôle à jouer : « Le premier enjeu, c'est d'augmenter la capacité des lignes et pas de se passer des conducteurs. » Anne Froger, directrice de la communication pour la France et le Benelux du groupe canadien Bombardier, insiste sur ce point : l’intelligence humaine et la sensibilité humaine ne saurait être mise de côté et seront là pour assurer les situations. Laurent Fortune peut en témoigner : l’automatisation des lignes 1 et 14 n’a pas supprimé d’emplois. Les conducteurs ont soit été promus dans un rôle de superviseur soit transférés sur d’autres sites où la conduite reste nécessaire : « Il y aura toujours des hommes autour du train » assure-t-il. Yoni Abittan notre expert et docteur de l’Atelier BNP Paribas partage cette vision : « La valeur de l’IA repose sur l’interaction homme-machine. La machine sans l’humain, ou un chatbot comme Alexa qui va être smart a besoin d’ingurgiter des volumes de données qui vont être transmis par l’humain. Ceux qui pensent que l’IA est synonyme de perte d’emplois, ceux-là se trompent. »
En attendant, les défis à relever sont nombreux avant qu’un train autonome soit nommé désir.