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Innovation : ces vêtements qui vont nous faciliter la vie.

20 Janvier 2009, 20:28pm

Publié par Grégory SANT

VESTIAIRE :
Quoi de neuf, docteur ?
Le bonnet antimigraine
Prévu en 2005, le bonnet en fil homéopathique pour soulager les maux de tête (technique de l’encapsulation). On emprisonne un agent actif dans la fibre et le produit se libère par frottement.

Le collant massant amincissant
Lancé par Dim au printemps : ses fibres libèrent de la caféine diffusée en continu sur la peau, tandis que sa maille, resserrée à la cheville, favorise le drainage et le retour veineux.

Le manteau couleur du temps
Créé par Elizabeth de Senneville, ce manteau change de couleur avec le temps grâce à une fibre optique intégrée qui propage la lumière.

Le pantalon caméléon
Pois ou rayures ? Les chercheurs travaillent sur des textiles écran pour modifier les motifs selon son humeur.

L’étiquette électronique
Fini les erreurs tragiques de lavage : ses ondes radio déterminent le programme approprié (à associer à un lave-linge piloté par ordinateur).

La chaussure antiéraflure
Son cuir est recouvert d’un film protecteur en polyuréthane microrespirant qui empêche les taches et les éraflures.

Le blouson GPS
Destiné aux randonneurs, il intègre un système de navigation Global Positionning System (GPS) pour se repérer ou se faire repérer.

La robe télévision ?
Pour se regarder le nombril… Heureusement, cette robe dotée d’un écran ultraplat n’existe pas. Mais demain ?

AVIS :
« Je ne crois pas à l’uniforme unique »
Alors que des couturiers visionnaires nous prédisent une mode pratique mais pas très glamour, Dominique Cuvillier, auteur du « Futur de la mode », nous rassure sur sa fonction identitaire et affective.

« Dans notre vie de tous les jours, nous sommes de plus en plus sensibles à l’aspect pratique du vêtement. On ne s’habille plus pour faire plaisir à son chef, mais pour être bien dans sa peau. S’orienter vers une mode “portable” ne signe pas pour autant l’arrêt de mort de la mode traditionnelle. Témoin, le retour des talons aiguilles, ultraféminins mais pas vraiment confortables ! On aura toujours besoin de futilité, d’éphémère. Si on ne séduit plus, on est mort ! Je ne crois pas non plus à la menace de l’uniforme unique, qui nous couperait de notre identité. Ce serait nier le côté affectif qui nous lie aux vêtements : un pull a une odeur qui nous caractérise, on le prête à l’être aimé, il porte sur lui les marques du temps… Il fait partie de nous ! »

Source : psychologies.com
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