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Avion E-Fan : l'avion électrique français

2 Mai 2014, 17:52pm

Publié par Grégory SANT

L'aéronautique française demeure en effet la première industrie exportatrice de France.

L'engin volant, d'une longueur de 6,7 mètres de long doit servir de prototype à l'aéronef du futur à l'horizon 2030. Il s'agira d'un avion régional hybride électrique de 100 places sur lequel travaille Airbus.

L'E-Fan n'est donc que la première étape qui assurera à la filière une production de générations successives d'avions électriques de tailles croissantes, jusqu'à la finalité de construire des avions gros porteurs tout électrique dans les 20 prochaines années. Il sera produit à Mérignac, dans une usine qui symbolise l'usine du futur à la française.

C'est une nouvelle révolution de l'aviation civile qui devrait permettre à la France de faire face aux enjeux de dépendance au pétrole, de transition énergétique, d'innovation et de leadership dans la bataille mondiale qui s'annonce.

E-Fan : Arnaud Montebourg salue "une nouvelle ère de l'aviation civile"

Pour Arnaud Montebourg, ministre de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique, " La mobilisation publique et privée pour le lancement de l'e-Fan permet dès aujourd'hui de créer des emplois, mais elle laisse surtout augurer que la France sera à la pointe de la déferlante technologique mondiale dans vingt ans, quand les avions seront tous hybrides ou électriques."

Projet central d'un des 34 plans de la Nouvelle France Industrielle, cette coopération mobilise toute la filière aéronautique, des donneurs d'ordres aux sous-traitants, des entreprises de toutes tailles, mais aussi des organismes de recherche et des services de l'Etat, pour la concrétisation d'une avancée technologique majeure.

Réaction de Ségolène Royal (Ministre de l'écologie)

La Ministre a souligné que cet avion électrique biplace E-Fan était une réalisation concrète de la transition écologique et énergétique. Ainsi, pour une mission identique d’une heure, il ne consommerait que 2 euros d’électricité, contre 36 à 40 euros de carburant pour un avion à moteur.

Ségolène Royal a considèré par ailleurs que cet avion électrique offrait un juste équilibre conciliant le besoin de formation croissant des pilotes, la réduction des nuisances pour les riverains d’aérodromes et la croissance verte.

La France représente la deuxième population de pilotes dans le monde derrière les États-Unis, et plus du tiers des pilotes privés européens. La formation initiale des pilotes comprend une part importante d’exercice «en tour de piste » (20h) et à proximité immédiate des aérodromes, préalable à l’apprentissage des vols en navigation. Ces vols en tour de piste constituent aujourd’hui la principale source de nuisances sonores pour les riverains d’aérodromes et conduisent la DGAC à limiter la capacité de formation et d’entrainement sur certaines plateformes.

Dès 2011, la DGAC a travaillé avec Airbus Innovation Works et Aéro Composites Saintonge pour concevoir un avion adapté à la formation initiale et à l’entrainement des pilotes. La DGAC a apporté plus de 40 % du soutien financier des institutions (570 000 euros) pour qu’un avion tout-électrique voit le jour et se substitue aux avions à moteur à combustion interne.

Source : enerzine.com

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