Palmyre sera-t-elle reconstruite grâce aux imprimantes 3D ?
Un petit bout de la cité syrienne de Palmyre devrait s’exporter à Londres et New York en avril 2016, en signe de résistance culturelle à l’organisation de l’État islamique (EI). L’arche du temple de Bel, érigé il y a deux mille ans dans la ville syrienne, va être reproduite à Trafalgar Square dans la capitale anglaise et à Time Square au cœur de la metropole américaine.
L’Institut d’archéologie numérique, qui a dévoilé ce projet lundi 28 décembre, n’a pas choisi ce monument par hasard. L’arche en question semble être la seule partie du temple à avoir survécu à l’œuvre de destruction par l’EI de ce lieu de culte millénaire, qui drainait plus de 100 000 visiteurs par an avant le début du conflit syrien en 2011.
Les combattants du groupe terroriste ont réduit ce monument en poussière peu après la capture de la ville en mai 2015. Les images satellite du site montrent un lieu désert… à l’exception de l’arche, devenue ainsi une forme de symbole de la résistance.
Plus grande imprimante 3D au monde
La reproduction à des milliers de kilomètres de Palmyre de ce bâtiment haut de 15 mètres est rendue possible par le développement de l’impression 3D. L’arche va être reconstruite à l’aide de la plus grande imprimante 3D au monde qui se trouve en Chine où elle a déjà servi, en janvier 2015, à bâtir un immeuble de cinq étages.
Des copies plus petites de cette arche vont également être installées dans des dizaines d’autres lieux publics comme des écoles ou des musées, a indiqué à l’AFP Alexy Karenowska, directrice technique de l’Institut, qui est le fruit d’une collaboration entre les universités d’Oxford (Grande-Bretagne), de Harvard (États-Unis) et du musée du futur de Dubaï.
Ce projet de reproduction n’est, en outre, que la partie la plus visible d’un programme plus vaste de préservation numérique du patrimoine baptisé la “Million Image Database”. L’Institut, en partenariat avec l’Unesco, va distribuer à partir de début 2016 des “caméra 3D légères et discrètes” à un nombre indeterminé de volontaires.
Leur mission ? Prendre des clichés de monuments menacés de destruction à travers le monde et les charger dans une base de données où ils pourront ainsi être préservés virtuellement. Ce travail de collecte puis de reproduction en 3D dans une grande archive en ligne du patrimoine de l’humanité est, d’après le directeur de l’Institut Roger Michel, “un acte politique, un appel à l’action pour attirer l’attention sur ce qui se passe en Syrie, en Irak et maintenant en Libye. Nous leur disons que s’ils détruisent quelque chose, nous le reconstruirons”.
L'arche du temple de Bel à Palmyre, détruit par l'EI, va être reproduite à Londres et New York grâce à la technologie de l'impression 3D a annoncé, lundi, l'Institut d'archéologie numérique.
Un petit bout de la cité syrienne de Palmyre devrait s’exporter à Londres et New York en avril 2016, en signe de résistance culturelle à l’organisation de l’État islamique (EI). L’arche du temple de Bel, érigé il y a deux mille ans dans la ville syrienne, va être reproduite à Trafalgar Square dans la capitale anglaise et à Time Square au cœur de la metropole américaine.
L’Institut d’archéologie numérique, qui a dévoilé ce projet lundi 28 décembre, n’a pas choisi ce monument par hasard. L’arche en question semble être la seule partie du temple à avoir survécu à l’œuvre de destruction par l’EI de ce lieu de culte millénaire, qui drainait plus de 100 000 visiteurs par an avant le début du conflit syrien en 2011.
Les combattants du groupe terroriste ont réduit ce monument en poussière peu après la capture de la ville en mai 2015. Les images satellite du site montrent un lieu désert… à l’exception de l’arche, devenue ainsi une forme de symbole de la résistance.
Plus grande imprimante 3D au monde
La reproduction à des milliers de kilomètres de Palmyre de ce bâtiment haut de 15 mètres est rendue possible par le développement de l’impression 3D. L’arche va être reconstruite à l’aide de la plus grande imprimante 3D au monde qui se trouve en Chine où elle a déjà servi, en janvier 2015, à bâtir un immeuble de cinq étages.
Des copies plus petites de cette arche vont également être installées dans des dizaines d’autres lieux publics comme des écoles ou des musées, a indiqué à l’AFP Alexy Karenowska, directrice technique de l’Institut, qui est le fruit d’une collaboration entre les universités d’Oxford (Grande-Bretagne), de Harvard (États-Unis) et du musée du futur de Dubaï.
Ce projet de reproduction n’est, en outre, que la partie la plus visible d’un programme plus vaste de préservation numérique du patrimoine baptisé la “Million Image Database”. L’Institut, en partenariat avec l’Unesco, va distribuer à partir de début 2016 des “caméra 3D légères et discrètes” à un nombre indeterminé de volontaires.
Leur mission ? Prendre des clichés de monuments menacés de destruction à travers le monde et les charger dans une base de données où ils pourront ainsi être préservés virtuellement. Ce travail de collecte puis de reproduction en 3D dans une grande archive en ligne du patrimoine de l’humanité est, d’après le directeur de l’Institut Roger Michel, “un acte politique, un appel à l’action pour attirer l’attention sur ce qui se passe en Syrie, en Irak et maintenant en Libye. Nous leur disons que s’ils détruisent quelque chose, nous le reconstruirons”.
Source : france24.com