Salon Industrie 2016: la fabrication additive fait son show
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La fabrication additive innove sur le Salon Industrie 2016
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Le salon Industrie 2016 qui se déroule à Paris - Nord - Villepinte jusqu’au 8 avril a organisé un "village impression 3D". Bien que discret, il révèle des innovations, dont une tête de fabrication additive particulièrement intéressante.
Le "village impression 3D" du salon Industrie 2016, qui se déroule jusqu’au vendredi 8 avril à Paris - Nord - Villepinte, est une initiative bienvenue, bien que l’espace aurait mérité d’être plus étoffé. Il rassemble des acteurs du secteur de la fabrication additive et recèle d’intéressantes innovations. En premier lieu une tête de fabrication additive, montrée trop discrètement sur le stand de Multistation, société d’ingénierie qui propose ses solutions complètes dans le domaine de la fabrication additive métal.
Elle n’a pas encore de nom, elle a été développée par l’institut Fraunhofer et sa commercialisation est prévue dans les mois à venir. Yannick Loisance, volubile PDG polytechnicien de Multistation, n’a pas voulu la mettre particulièrement en avant, car "mes clients vont bien en comprendre l’intérêt".
Cette tête est une vraie bonne idée, puisqu’elle se présente comme un outil pour fraise. Elle transforme donc une machine-outil standard en machine hybride, sur laquelle on pourra alterner enlèvement et ajout de matière sans toucher à la pièce. Le tout à un prix très raisonnable, à partir de 20 000 euros environ pour la base et jusqu’à 200 000 euros selon les configurations.
Elle fonctionne par projection de poudre sous gaz neutre injecté directement au niveau de la tête, ce qui évite toute modification de la machine-outil. Une réponse aux coûteuses machines hybrides, sur lesquelles leurs constructeurs avaient fait l’impasse sur Industrie (lire l'encadré).
Une tête d’impression sur un robot
Delta Equipement, importateur des robots Kawasaki, montrait l’imprimante fil 3DP, entièrement Open Source. Le montage sur un axe pour un déplacement linéaire de la tête est classique. Plus intéressant, la tête peut être placée sur un robot qui va pouvoir la manipuler très librement. Une fois la pièce fabriquée, il sera possible de placer un outil sur le robot pour assurer les finitions, sans déplacer la pièce.
Les logiciels sont une partie souvent oubliée. "Dans la fabrication additive, il faut brûler les certitudes, assène Yannick Loisance. Les logiciels de CAO ont été conçus pour la fabrication classique. Il ne suffit pas aux ingénieurs de changer de manière de penser, il leur faut également des logiciels adaptés, et ils ne sont pas nombreux." Multistation s’appuie sur trois logiciels, 3-matic, pour la génération automatique de structure, Design X & Control pour la rétro-ingénierie et 3DSIM pour la simulation.
L’éditeur Spaceclaim, logiciel de CAO créé par des anciens concepteurs de ProIngeneer puis de Solidwords, met en avant sa technologie de modélisation directe, qui permet entre autre de réaliser des modifications directement, sans remonter dans un arbre de conception. Une manière de concevoir adaptée aux pièces destinées à la fabrication additive.
Source : usinenouvelle.com