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Des prothèses en os grâce à l'impression 3D

28 Mai 2014, 16:56pm

Publié par Grégory SANT

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L’Université de Tokyo s’est associée à une jeune entreprise, Next-21, pour conduire ce projet de recherche médicale. Leurs travaux se sont centrés sur l’amélioration des matériaux de la prothèse, sur la copie parfaite de cette prothèse avec l’os d’origine et sur la rapidité de la production.

Aujourd’hui, les prothèses osseuses sont réalisées après que l’os se soit cassé et donc sans en connaître sa forme d’origine. Ces prothèses sont produites selon la méthode du frittage ; la poudre est chauffée à environ 800 °C afin que les grains s’unissent et forment un os aggloméré. Ce procédé présente différents points faibles, comme une durée de vie limitée à 15 ans, l’impossibilité de concevoir une prothèse identique à la taille de l’os à remplacer et un coût de fabrication relativement élevé.

Concernant le matériau, c’est sur la température de fusion que les chercheurs de l’université se sont penchés. En parvenant à stabiliser ce procédé à 100 et 200 °C, ils ont réussi à le rendre suffisamment fluide pour l’intégrer dans une cartouche d’imprimante 3D.

Les Japonais souhaitant bénéficier d’une telle garantie devront d’abord se rendre dans les laboratoires de Next-21. Car pour disposer d’un moule de prothèse sur mesure, il n’y a qu’une seule possibilité : scanner le squelette des individus alors que leur structure osseuse est saine. De cette manière, la société Next-21 disposera d’une base de données contenant les informations de chacun de ses adhérents. Dès que l’un d’eux se cassera un os et qu’il nécessitera la pose d’une prothèse osseuse, il suffira au chirurgien de contacter Next-21 et de commander la prothèse nécessaire.

Celle-ci sera produite en quelques heures grâce à la modélisation conservée dans la base de données et aux imprimantes 3D de la société. Il pourra s’agir des os et des articulations les plus fréquemment transplantés (le col du fémur ou le genou), mais aussi des prothèses plus délicates comme les vertèbres ou l’os maxillofacial (ce dernier ayant d’ailleurs été à l’origine du projet).

Ces recherches devraient se prolonger durant deux ou trois ans, le temps de finaliser certains éléments et surtout de scanner les Japonais qui souhaiteront y participer. À terme, Next -21 estime qu’elle produira plus de 1 000 os par jour.

Après une longue période de tâtonnements et d’ajustements, l’impression 3D entre maintenant dans la phase de production de masse. Grâce à sa qualité incomparable et à son utilisation dans le champ de la médecine, l’évolution et le bien-être de l’humanité devraient fortement en profiter.

Source : imprimen3d.net

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Bonjour Grégory, félicitation pour votre blog :) Comme je vois que le sujet vous intéresse je vous invite à lire un dossier que j'avais rédigé en début d'année :<br /> http://www.priximprimante3d.com/orthopedie/<br /> <br /> Bonne lecture :)
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