La Nanomédecine
A petite échelle, les moteurs moléculaires, ATP synthase, permettent de réaliser des machineries de signalisation, d’endocytose ou de phagocytose. Les aptamères, nanostructures repliables, peuvent exercer une activité catalytique ou interagir spécifiquement avec des protéines ou de petites molécules. Au-delà de ces nano-bio-objets, de même que dans les autres domaines, des techniques spécifiques en nanomédecine et nanobiotechnologie ont évolué ou ont été développées : la Résonance Plasmonique de Surface (SPR) pour mesurer les interactions moléculaires, la PCR (Polymerase Chain Reaction) temps réel permettant la quantification d’acides nucléiques, les microscopies champ proche comme le SNOM pour une information topographique couplée à une information optique des surfaces biologiques, l’AFM pour une véritable imagerie cellulaire et moléculaire de ces mêmes surfaces, les micromanipulations (micropipettes) pour l’étude des forces entre molécules individuelles (adhésion, fusion membranaires), les techniques « patch-clamp » permettant d’accéder directement à l’activité de la protéine-canal amenant à l’étude des bio-membranes à l’échelle moléculaire.
Source : futura-sciences.com