La micro-encapsulation pour les vêtements
On connaissait les encres odorantes, les pastilles à frotter ou gratter pour faire la promotion d’un parfum dans les magazines, le papier auto-copiant sans carbone ou encore les encres thermosensibles. Derrière ces applications, du domaine de l’imprimerie, se cache une même technologie, celle de la micro-encapsulation, c’est à dire la capture d’une émulsion de substances liquides ou solides dans des bulles microscopiques de polymères. Ces capsules sont des barrières dont la perméabilité est contrôlée, permettant de diffuser les actifs qu’elles contiennent au bon moment, au bon endroit, spontanément ou sous un effet mécanique, chimique ou thermique.
On connaît moins les usages les plus récents de cette technologie dont on est loin d’avoir touché les limites.
Le domaine le plus actif semble être l’industrie du textile qui offre désormais des tissus imprégnés de solutions à tout faire ! Sachant que l’on peut emprisonner du parfum ou n’importe quelle odeur, des huiles végétales, minérales, essentielles, des cristaux liquides, des vitamines, des insecticides, des bactéricides, et j’en passe, tout est permis! D’où l’apparition de produit tels que Lycra Legcare, les collants hydratants et énergisant de Dim ou la gamme de vêtements aminscissants proposée par Lytess. Ces premiers vêtements mettant en œuvre des cosmétotextiles sont pourtant sortis il y a 10 ans ! Et depuis ? Depuis, le marché semble s’étoffer, une croissance puissante qui excite nombre d’investisseurs, mais qui se cherche encore des débouchés et a besoin de se structurer.

Enfin, La recherche continue sur le vêtement bien-être mais s’accélère sur les vêtements aux vertus thérapeutique : anti-douleurs, anti-oxydants, anti-inflammatoires ou diffusant carrément des anti-biotiques, autrement dit, les texticaments.
Par Pierre Vincent Source : Capital Innovation