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Tale Me : une start-up qui crée un buiness upcycling,

27 Février 2017, 18:52pm

Publié par Grégory SANT

 
 
La marque Tale Me a ouvert depuis janvier un pop-up store au 14, rue du Château-d'Eau, dans le 10ème arrondissement de Paris. (Crédit : Tale Me)
 
Lancée en janvier en France, la marque belge Tale Me permet de louer des vêtements répondant aux normes sociales et environnementales les plus exigeantes. Un modèle basé sur l'économie circulaire et l'upcycling, qui nécessite aussi un changement dans les mentalités.La marque Tale Me a ouvert depuis janvier un pop-up store au 14, rue du Château-d'Eau, dans le 10ème arrondissement de Paris. (Crédit : Tale Me)
S’habiller de façon éthique et respectueuse de l’environnement, c'est désormais possible. Mais comment le faire sans se ruiner ? En Belgique, une jeune maman entrepreneuse a trouvé la solution : la location. Un concept particulièrement adapté à la grossesse ou aux jeunes enfants, qui doivent changer fréquemment de tenue. C’est ainsi qu’est née en 2014 la marque Tale Me, qui vient d’ouvrir un magasin à Paris.
 
"En tant qu’ingénieure dans l’industrie textile, j’ai pris conscience très tôt de la dangerosité des produits qui nous entourent, raconte Anna Balez, sa fondatrice. C’est particulièrement effrayant quand on se penche sur les perturbateurs endocriniens dans les vêtements et couches pour bébés, qui sont directement en contact avec leur peau et y infusent pendant toute la journée !"
 
 
 
 

Abonnement au mois

Reste qu'il est difficile d'investir 80 euros dans une pièce en coton bio, surtout lorsque l’on sait que celle-ci sera trop petite en à peine quelques mois. "La solution réside dans l’économie circulaire. Il faut arrêter de vouloir toujours tout posséder si on souhaite limiter notre empreinte environnementale !", assure Anna Balez.
 
Sur le site de Tale Me, on peut choisir parmi un éventail de vêtements pour femme enceinte ou enfants de 0 à 4 ans. Tous sont conçus par la marque belge au sein d’un atelier en insertion ou par de petits créateurs affiliés. Le tout dans des tissus bio, produits et assemblés en Europe de l’ouest et répondant aux plus exigeantes des normes Oeko-tex allemandes.

Les prix, eux, vont de 19 à 44,90 euros par mois, selon que l’on choisisse une formule de 3, 5 ou 10 pièces en location. Il est possible de les garder autant que voulu, avant de les échanger grâce à un colis réutilisable, sans aucun frais supplémentaires. "Si une pièce vous plait vraiment, vous pouvez aussi l’acheter", précise la chef d’entreprise. "Mais on ne l’encourage pas car, de toute façon, elle risque de se retrouver rapidement trop petite."
 
 
 
 

Upcycling et économie circulaire

Et si on tâche son vêtement ? Si on le déchire ? Pas de panique, c’est compris dans le prix et "ça fera la joie de nos couturières", assure Anna Balez. En effet, le modèle économique de Tale Me repose sur l’upcycling. Une forme de recyclage qui consiste à prolonger le plus possible la durée de vie des produits avec le minimum de ressources et d’énergie. En clair : "On change le col ou le bout des manches, on pose un biais sur le bord du vêtement ou on réutilise le tissu intact pour une nouvelle création. Tous nos vêtements ont ainsi une histoire, d’où notre nom : Tale Me".
 
Pour continuer à se développer, la start-up vient de lancer une campagne de financement participatif en actions sur la plateforme 1001pact. Parmi ses objectifs, le lancement d'une ligne pour homme. "C'est une demande que nous ont fait beaucoup de papas." La marque va aussi s'étendre en Europe. Après Paris, Berlin.
source : wedemain.fr
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